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Comment préserver sa relation client en situation d’impayé ?

Préserver une relation client en bon terme

Sommaire - Externalisation

Préserver sa relation client en situation d’impayé

Pour toute entreprise souhaitant fonctionner correctement, il est essentiel pour elle de garantir l’encaissement de ses paiements dans les délais impartis. En effet, minimiser les délais et retards de paiements est indispensable pour maintenir l’entreprise financièrement opérationnelle.

Dans cet article sur la préservation de la relation client malgré un impayé notre société de recouvrement de créances vous présente des stratégies efficaces à adopter avec tact pour gérer vos impayés tout en préservant votre relation client.

Préserver sa relation client lors d’impayé : les meilleures pratiques

Cependant, confrontées à des impayés, certaines entreprises privilégient une approche stricte dans la récupération de leurs créances, au risque de nuire à leur relation client. Une approche perçue comme contre-productive.

En tant qu’entreprise, que faut-il faire ? Tenter de récupérer coûte que coûte sa facture impayée ? Mettre en péril sa relation client de longue durée ?

Gérer ses impayés est, en effet, une situation bien délicate pour les entreprises qui devront trouver le parfait équilibre entre préserver leurs relations client et avoir la fermeté nécessaire pour recouvrer leurs créances.

Que vous soyez un entrepreneur individuel, un commerçant ou une grande entreprise, les enjeux financiers restent les mêmes et les principes évoqués vous aideront à préserver votre relationnel client.

Les erreurs les plus fréquentes à éviter

Les erreurs à éviter pour préserver sa relation client

Ne pas personnaliser ses relances pour chaque client

Le dialogue, le ton, la fréquence et les différents canaux de relance doivent être personnalisés en fonction des interactions précédentes et de la relation établie avec le client.

Cesser la communication une fois le paiement recouvré

Interrompre le dialogue brusquement après avoir récupéré la somme peut donner l’impression que l’intérêt de votre entreprise ne se limite qu’à la récupération de la créance, et non à l’établissement d’un partenariat durable. Vous manquez une occasion de renforcer la relation client au-delà de la récupération des fonds.

Ne pas se concentrer sur toutes les factures impayées par faute de temps

Vous êtes peut-être confrontés à de nombreux impayés, et il peut être tentant de prioriser certains dossiers pour tenter de recouvrir les plus grosses sommes. Cependant, il est essentiel de traiter tous les dossiers avec la même importance pour maintenir la confiance et l’intégrité de votre relation client.

Si vous manquez de temps pour traiter vos dossiers, l’utilisation d’un  système de gestion de la relation client (CRM) peut optimiser votre suivi et vous permettre de gagner en efficacité.

Commencer sa relance à l'échéance de la facture

Vous n’avez pas forcément besoin d’attendre qu’une facture soit en retard de paiement pour commencer à relancer votre client. En effet, quelques rappels amicaux préventifs peuvent parfois suffire à prévenir le dépassement de la date d’échéance de votre facture. Une bonne communication est souvent perçue comme un signe de professionnalisme, ce qui favorise l’expérience client.

Choisir d’externaliser son recouvrement

Si le recouvrement interne de vos créances n’est pas concluant, ou que vous n’avez pas les ressources nécessaires en interne à allouer à cette tâche, envisager l’externalisationd’une société de recouvrement de créances pour le recouvrement amiable de vos créances peut être une solution.

Lors du choix de prestataire, il est important de choisir un partenaire en fonction des valeurs que vous défendez. Pour maximiser les avantages de léguer le recouvrement de créances à un prestataire spécialisé, assurez vous de : 

  • La transparence des procédures

Choisissez un prestataire clair sur ses tarifs qui n’inclut pas de frais cachés supplémentaires. Assurez-vous aussi de la transparence des méthodes utilisées pour le recouvrement de vos créances et du suivi de vos dossiers, idéalement en temps réel.

  • La disponibilité et la communication

La facilité d’accès à l’information des dossiers et une communication fluide avec l’entreprise de recouvrement en charge de vos dossiers sont des critères très importants. Privilégiez un partenaire réactif, facilement joignable et gère correctement la relation client.

  • Respectueuse de votre image de marque

Préserver votre relation client est essentielle, que vos relances soient faites en interne ou via une société de recouvrement externe. Assurez-vous que l’approche de votre chargé de relation client ou prestataire soit respectueuse et qu’elle influe positivement sur votre image de marque.

Si vous ressentez le besoin d’externaliser votre processus de recouvrement de vos créances et cherchez un partenaire stratégique qui valorise une démarche sur mesure et protégeant votre réputation, alors n’hésitez pas à prendre contact avec notre société de recouvrement de créances pour que nous puissions discuter ensemble de vos besoins en matière de recouvrement d’impayés.

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Recouvrement de créances et affacturage, quels liens ?

Recouvrement de créances et affacturage : comprendre le lien entre ces deux notions

Le recouvrement de créances et l’affacturage sont deux notions essentielles dans la gestion financière de votre entreprise. Bien que distincts, ils sont étroitement liés et offrent des avantages complémentaires. Ces deux solutions financières sont constamment utilisées par les entreprises pour gérer leur flux de trésorerie et minimiser les risques liés aux impayés. 

Dans cet article, nous allons examiner le lien entre le recouvrement de créances et l’affacturage, comprendre comment ils fonctionnent individuellement, et en quoi leur combinaison est un combo gagnant pour optimiser votre trésorerie.

Recouvrement de créances et affacturage : différence et complémentarité

Le recouvrement de créances

Le recouvrement de créances est la méthode traditionnelle permettant aux entreprises de récupérer les impayés. Cette notion représente le processus par lequel une entreprise tente de récupérer les sommes dues par ses clients débiteurs. Lorsqu’une entreprise vend des produits ou des services à crédit, il arrive souvent que les clients ne paient pas en temps voulu, ce qui impacte grandement la trésorerie de l’entreprise. 

Dans ce cas, pour la gestion des créances, vous pouvez choisir de gérer en interne avec des personnes dédiées à cette tâche, ou faire appel à une société de recouvrement de créances. Cette approche peut être chronophage et nécessiter des ressources supplémentaires pour surveiller les paiements en souffrance, négocier avec les débiteurs et prendre les mesures nécessaires. 

Le recouvrement de créances consiste à envoyer des rappels de paiement, des lettres de relance, ou encore d’engager des procédures judiciaires si nécessaire pour récupérer les impayés. L’objectif principal est de récupérer les montants impayés en préservant une bonne relation commerciale avec vos clients !

L'affacturage

L’affacturage, également appelé factoring, est un outil financier permettant aux entreprises de convertir leurs créances clients en liquidités, et cela, de façon immédiate. Dans ce processus, une société d’affacturage va racheter les factures impayées d’une entreprise à un pourcentage du montant total des créances. Contrairement au recouvrement de créances, où l’entreprise tente de récupérer les paiements en retard, l’affacturage implique donc de céder les créances à une société d’affacturage, moyennant une commission.

En général, l’entreprise cédant ses créances reçoit rapidement une avance sur les fonds. La société d’affacturage avance jusqu’à 80% du montant total des factures dans les 24 à 48 heures suivant la soumission. La société d’affacturage se charge ensuite de l’entièreté de la gestion de la créance, y compris le recouvrement des paiements. Une fois que les clients règlent leurs créances, la société d’affacturage verse le montant restant, déduction faite de ses frais, à l’entreprise initiale. L’affacturage offre de nombreux avantages aux entreprises : 

•  Amélioration de la trésorerie en limitant les retards de paiements et en accélérant les encaissement

•  Plus de temps pour vous concentrer sur votre coeur de métier, votre activité principale

•  Protection contre les risques d’impayés puisque la société d’affacturage assume la responsabilité du recouvrement de créances

Le lien entre le recouvrement de créances et l'affacturage

Le lien entre le recouvrement de créances et l’affacturage réside dans le fait qu’ils se complètent mutuellement pour une gestion financière optimale. Lorsqu’une entreprise utilise l’affacturage, elle peut bénéficier de l’expertise de la société d’affacturage dans le recouvrement de créances. 

Bien que le recouvrement de créances soit deux approches différentes, ils sont étroitement liés dans la gestion financière d’une entreprise. Mais alors, quels sont réellement les liens entre ces deux notions ? 

 ✓ Optimisation de la trésorerie

Le recouvrement de créances et l’affacturage vous permettent d’atteindre le même but : l’optimisation de la trésorerie de votre entreprise. Tant le recouvrement de créances que l’affacturage visent à améliorer la trésorerie en récupérant les impayés. L’affacturage à néanmoins pour avantage de proposer un retour de liquidité plus rapide et immédiate puisque les créances sont directement converties en fonds disponible

✓ Externalisation du recouvrement

Toutes les entreprises sont amenées à gérer des impayés. Certaines ont une équipe dédiée au sein de l’entreprise, d’autres non. C’est pourquoi il est intéressant d’externaliser la gestion des impayés pour pouvoir vous concentrer sur vos missions principales tout en optimisant l’aspect financier de votre entreprise. Un gain de temps et d’argent ! 

De nombreuses entreprises externalisent leur recouvrement de créances avec des cabinets spécialisés. De même avec l’affacturage, l’entreprise délègue la gestion des créances à une société d’affacturage, ce qui lui permet d’orienter ses ressources vers son activité principale. 

✓ Réduction des risques

Il est bien entendu que ces deux procédés vous permettent de réduire les risques associés aux paiements en souffrance, en les transférant à une société d’affacturage ou à une société de recouvrement ! 

Quid de l'affacturage inversé ?

L’affacturage inversé est une variante de la notion d’affacturage, bien souvent appelé reverse factoring ou encore supply chain finance. Dans ce cas de figure, c’est l’acheteur, plutôt que le vendeur, qui initie le processus. L’acheteur travaille avec une société d’affacturage pour mettre en place un programme d’affacturage inversé. Lorsque les fournisseurs émettent des factures, ils ont la possibilité de les soumettre à la société d’affacturage qui les paiera anticipativement, moins les frais d’affacturage. L’acheteur remboursera ensuite la société d’affacturage à une date ultérieure convenue.

L’affacturage inversé offre des avantages tant aux acheteurs qu’aux fournisseurs. Les fournisseurs peuvent bénéficier d’un paiement anticipé, améliorant ainsi leur trésorerie, tandis que les acheteurs peuvent prolonger les délais de paiement et maintenir de bonnes relations avec leurs fournisseurs.

Le choix entre le recouvrement de créances et l’affacturage va dépendre des besoins spécifiques de l’entreprise. Le recouvrement de créances est une méthode traditionnelle efficace, notamment pour les entreprises disposant des ressources nécessaires pour pouvoir patienter le temps de récupérer leurs impayés (disposant de la trésorerie nécessaire pour que l’activité ne soit pas fortement impactée par les impayés). D’autre part, l’affacturage offre une solution de financement alternative, avec une mise à disposition de liquidité immédiate et l’externalisation de la gestion des impayés. 

La combinaison de ces deux méthodes peut être envisagée pour optimiser la gestion des créances clients et optimiser la trésorerie de l’entreprise.

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Comprendre et faire face au surendettement

Sommaire - Comprendre et faire face au surendettement en France

Comprendre et faire face au surendettement en France

En 2023, le surendettement est un problème qui touche de nombreuses personnes en France. Face à ces difficultés financières, il faut comprendre les causes sous-jacentes ainsi que les solutions disponibles pour sortir de cette situation délicate. 

Dans cet article, nous allons approfondir le phénomène de surendettement. Nous allons analyser ses causes courantes, comme les crédits renouvelables ou encore la perte d’un emploi, et ainsi, vous expliquer les mesures à mettre en œuvre pour y remédier.

Comprendre et faire face au surendettement en France : nos conseils et solutions

Comprendre le surendettement

Selon la Banque de France, le surendettement se caractérise par l’impossibilité pour un ménage à faire face à ses dettes non professionnelles.  En 2022, d’après une étude réalisée par la Banque de France, ce sont 113 081 dossiers de surendettement qui ont été déposés. Cela représente 7% de moins par rapport à 2021. Ce chiffre s’explique pour de nombreuses raisons : 
  • 61% des personnes surendettés ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté (le seuil de pauvreté en France correspond à 60% du revenu médian) 
  • ¼ des personnes surendettés sont au chômage 
  • 50% des ménages surendettés ont une capacité de remboursement négative
Le surendettement a des conséquences non négligeables, entraînant une détérioration de la qualité de vie, des problèmes de santé mentale et peut même engendrer une exclusion financière. Le surendettement est un problème complexe qui peut toucher n’importe qui, peu importe l’âge, le genre ou encore la situation financière. Cela peut vous arriver à tout moment de la vie et peut être causé par une large variété de facteurs. Cette situation est présente dès lors que les dettes d’une personne deviennent trop excessives par rapport à l’argent entrant. 

Les causes du surendettement

Banque de France

À ce jour, les causes les plus courantes de surendettement en France sont :

  • La perte d’emploi
  • La réduction des revenus 
  • Les coûts de logement élevés ainsi que l’augmentation du prix de l’énergie
  • Les frais médicaux élevés
  • Les dettes de cartes de crédit
  • Les prêts à la consommation, dont font partie les crédits renouvelables

En règle générale, ce sont les accidents de la vie qui causent le surendettement. Selon l’Observatoire de l’endettement des ménages, les évènements tels que le chômage  (27%), les problèmes de santé (22%) et la séparation/divorce (16%) sont parmi les principales causes de surendettement en France.

Les crédits renouvelables excessifs peuvent aussi avoir un impact considérable sur la situation financière des ménages. Ce sont des crédits difficiles à maîtriser… 28% des personnes surendettées ont contracté des crédits renouvelables, souvent associés à des taux d’intérêts très élevés.  

D’autres se retrouvent dans une situation de surendettement car ils n’ont pas correctement géré leur budget. 38% des personnes surendettées déclarent ne pas avoir un suivi de budget régulier. 

En outre, les dépenses excessives, les revenus insuffisants, les accidents de la vie et les crédits multiples sont les différents points à surveiller pour ne pas être en situation de surendettement. 

Prévenir le surendettement

Comment prévenir le surendettement ? Voici quelques conseils pour éviter d’accumuler les dettes. 

  • Gérer votre budget

Prenez compte de vos sources de revenus passifs et actifs et vos dépenses. Vous pouvez dresser un tableau Excel pour faire la balance entre les deux afin d’y voir plus clair sur votre budget restant. 

N’hésitez pas, également, à associer un budget à chaque poste de dépenses : une certaine somme dédiée aux charges fixes (eau, électricité, gaz..), un budget pour les courses, un budget pour les dépenses plaisirs, etc. 

62% des Français ont réussi à éviter le surendettement en établissant un budget et en le suivant de façon stricte. 

  • Se constituer une épargne de précaution

Une fois votre budget restant établi pour le mois, veillez à mettre en place votre épargne de précaution. Souvent, il est conseillé de mettre de côté 10% de vos revenus. Cette épargne va vous permettre de constituer une réserve d’épargne pour faire face aux imprévus et aux dépenses urgentes. Cela va vous éviter de recourir à des crédits à des taux d’intérêts faramineux. 

Selon une étude de l’INSEE, près d e 60% des Français n’ont pas d’épargne de précaution, ce qui les expose à des difficultés financières en cas de coup dur. 

  • Avoir une consommation responsable

Soyez conscient de vos habitudes de consommation et évitez d’effectuer des achats compulsifs, pouvant entacher votre budget. Comparez les prix, profitez des meilleures offres et privilégiez les dépenses essentielles.  

  • Être éduqué financièrement

Vous vous devez d’apprendre à gérer votre argent au mieux. Informez-vous sur internet sur les bases de la gestion financière, les crédits et les taux d’intérêt. Une meilleure compréhension va vous aider à prendre des décisions cohérentes avec votre situation. 

Selon la Banque de France, ce sont seulement 47% des Français qui ont reçu une éducation financière à l’école. Une meilleure éducation financière dès le plus jeune âge pourrait prévenir le surendettement.

Solutions et démarches à suivre en cas de surendettement

SI vous êtes déjà confronté au surendettement, voici les étapes à suivre : 

  • Analyser la situation

Évaluez votre situation financière en détail, en examinant vos dettes, vos revenus, vos dépenses. Veillez à définir qui sont vos  créanciers, et quelles sont les difficultés de paiement que vous rencontrez à ce jour. C’est ainsi que vous pourrez potentiellement réduire des postes de dépenses pour vous en sortir. 

Vous allez avoir une vision plus éclairée de votre situation et pourrez déterminer les mesures à prendre. 

  • Faire appel à des professionnels

Appelez, par exemple, une société de recouvrement de créances. Les professionnels de ce domaine ont l’expérience et les connaissances nécessaires pour vous guider tout au long du processus de résolution du surendettement. Vous pouvez alors établir un plan de remboursement réaliste en fonction de votre situation financière. Ce plan peut inclure la renégociation des modalités de remboursement de vos créanciers, la consolidation de vos dettes, ou l’établissement d’un échéancier de remboursement adapté à votre capacité financière. 

Des sociétés de recouvrement réputées comme Bye Créances offrent des services de recouvrement bienveillants et respectueux pour aider les débiteurs à trouver des solutions adaptées à leur situation.

  • Demandez un dossier de surendettement

Si votre situation reste difficile, que vous ne pouvez pas faire face à vos dettes malgré vos nombreux efforts, vous pouvez envisager le dépôt d’un dossier de surendettement à la commission de surendettement de la Banque de France. Ce dossier permettra d’évaluer votre situation et de trouver des solutions adaptées à votre cas. 

En 2021, 80% des dossiers de surendettement ont abouti à une mesure de traitement adaptée à la situation de l’individu, telle qu’un réaménagement de dettes ou un effacement partiel.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre article de blog vous expliquant comment déposer un dossier de surendettement ?

Le surendettement est une réalité pour de nombreuses personnes en France, surtout en cette année où le taux d’inflation ne fait qu’augmenter et réduire le pouvoir d’achat des ménages. Il est néanmoins possible de surmonter cette situation en adoptant les bonnes démarches en amont et en mettant en place des solutions adaptées en cas de surendettement. 

Les sociétés de recouvrement de créances ainsi que d’autres professionnels dans le domaine peuvent vous aider à retrouver une stabilité financière et ainsi, pouvoir vous reconstruire. Ils peuvent vous conseiller sur la gestion responsable de vos finances personnelles. Vous n’êtes pas seul face à vos difficultés, il existe de nombreuses ressources à votre disposition pour vous aider à retrouver une stabilité financière.

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Les CGV, un moyen de vous protéger contre les impayés

Sommaire - Les CGV, un moyen de vous protéger contre les impayés​

Les CGV, un moyen de vous protéger contre les impayés

Les conditions générales de vente (ou CGV) sont un document essentiel pour protéger les intérêts des entreprises et minimiser les risques d’impayés.

Elles permettent d’établir les modalités de paiement, les délais et les conditions de retour de marchandise. Elles précisent également les pénalités en cas d’impayés ou de retard de paiement. En cas de litige, les CGV peuvent servir de preuve juridique et faciliter la résolution du conflit !

Dans cet article, nous allons vous expliquer en détails pourquoi et comment elles peuvent vous protéger contre les impayés.

Les CGV, un moyen de vous protéger contre les impayés

Qu'est-ce que les conditions générales de vente ?

Qu’est-ce que les Conditions Générales de Vente (CGV) ? Les CGV sont un document contractuel qui énonce les modalités de vente et les obligations des parties prenantes. C’est un élément essentiel dans un contrat de vente, qui doit être accepté par l’acheteur avant la conclusion. On parle d’un ensemble de clause qui encadre la transaction commerciale. 

Les CGV peuvent être incluses dans un devis, une facture ou tout autre document contractuel. Elles doivent être claires, précises et sans ambiguïté afin que l’acheteur comprenne exactement ce qu’il achète et les conditions de la vente. Les CGV doivent également être conformes à la législation en vigueur.

Elles peuvent préciser les garanties et les recours en cas de défaut de conformité ou de non-respect des obligations contractuelles. Cela permet à l’entreprise de se protéger contre les clients qui ne respectent pas leurs obligations contractuelles, comme le paiement à temps ou la récupération des marchandises. Les CGV sont donc un outil essentiel pour éviter les factures impayées et les litiges avec les clients.

Il faut bien faire la nuance entre les CGV et les CGU (Conditions Générales d’Utilisations). Ces dernières sont destinées à donner les règles d’utilisation d’un service alors que les CGV ont pour but d’éclairer le consentement du consommateur.

Les obligations de l'acheteur et du vendeur dans les CGV

Les CGV permettent de définir les obligations de l’acheteur (paiement à temps, respect des modalités de livraison, retour de marchandise dans les délais impartis) et les engagements du vendeur (remboursement, retours, rétractation).

Elles permettent donc dénoncer les obligations de l’acheteur envers le vendeur. En acceptant le CGV, l’acheteur s’engage à respecter ses obligations. Si l’acheteur ne les respectent pas, le vendeur peut prendre des mesures pour protéger ses intérêts. L’entreprise peut inclure dans les CGV des pénalités en cas d’impayés ou de retard de paiement. Les CGV peuvent donc servir de preuve juridique en cas de litige avec un client qui ne respecte pas ses obligations contractuelles.

Lorsque les clients sont des particuliers, il est obligatoire d’établir et de présenter des conditions générales de vente au consommateur. C’est une obligation d’informations, le client doit donc en prendre connaissance avant

Les obligations du vendeur

  1. Informer le client : Le vendeur est tenu d’informer le client sur les caractéristiques essentielles du produit ou du service proposé, ainsi que sur les conditions de vente (prix, délais de livraison, modalités de paiement, etc.).
  2. Respecter les délais de livraison : Le vendeur doit respecter les délais de livraison indiqués dans les CGV. En cas de retard de livraison, le client peut annuler sa commande ou demander un geste commercial.
  3. Garantir le produit ou le service : Le vendeur est tenu de garantir le produit ou le service contre tout vice caché ou défaut de conformité. En cas de non-conformité ou de vice caché, le client peut demander l’échange ou le remboursement du produit ou du service.
  4. Respecter les droits de rétractation : Le vendeur doit informer le client de son droit de rétractation et lui permettre de retourner le produit ou le service dans un délai de 14 jours à compter de la réception.

Les obligations de l’acheteur

  1. Payer le prix convenu : L’acheteur est tenu de payer le prix convenu dans les CGV, dans les délais prévus. En cas de retard de paiement, des pénalités peuvent être appliquées.
  2. Respecter les conditions de paiement : L’acheteur doit respecter les conditions de paiement fixées dans les CGV. En cas de non-respect des conditions de paiement, le vendeur peut résilier le contrat de vente.
  3. Respecter les conditions de livraison : L’acheteur doit respecter les conditions de livraison fixées dans les CGV. En cas de non-respect des conditions de livraison, le vendeur peut annuler la commande ou appliquer des pénalités.

Pourquoi les CGV sont-elles importantes pour protéger contre les impayés ?

Les CGV sont importantes pour protéger contre les impayés car elles permettent de définir clairement les modalités de paiement et les délais de paiement. Elles précisent également les pénalités en cas d’impayés ou de retard de paiement. De plus, elles permettent de définir les obligations de l’acheteur, telles que le paiement à temps et le respect des modalités de livraison, ce qui permet de protéger les intérêts de l’entreprise contre les clients qui ne respectent pas leurs obligations contractuelles.

Les conditions générales de vente sont aussi présentes pour avertir votre client en cas de non respect du paiement dans les délais convenus dans le contrat. Il est clairement définis les risques auxquels votre client s’expose s’il ne répond pas à ses engagements.

Les CGV sont un socle de négociation entre le vendeur et l’acheteur. Cependant, les CGV doivent être en adéquation avec la réglementation en vigueur, qui vise à protéger les consommateurs et à garantir une transaction équitable entre les parties.

Les conditions générales de vente (CGV), sont considérées comme un contrat de vente entre deux parties qui peuvent être un consommateur et un professionnel ou entre deux professionnels. Elles établissent le cadre juridique de la vente, ce qui permet de protéger à la fois le client et le vendeur en cas de litige. Elles ont également pour but d’informer les clients avant de procéder à la vente définitive, de répartir les responsabilités et de fixer la juridiction compétente en cas de désaccord.

Les conditions générales de vente

Les CGV sont un outil essentiel pour toutes les entreprises qui souhaitent protéger leurs intérêts et garantir une transaction équitable avec leurs clients. En résumé, les CGV permettent de se protéger contre les factures impayées et les litiges en garantissant de la transparence pour toutes les parties, éviter les malentendus et les conflits, et limiter les risques d’impayés et de perte financière.

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Comment limiter le risque d’impayés ?

Sommaire - Comment limiter le risque d'impayés ?

Comment limiter le risque d'impayés ?

La gestion des impayés est un point crucial pour la santé financière des entreprises. Les impayés peuvent impacter le flux de trésorerie, et ainsi, la capacité de financement pour l’entreprise. Pour limiter le risque d’impayés, il est donc nécessaire de prendre certaines mesures préventives. 

Dans cet article, nous allons vous donner l’ensemble des conseils qui vont vous permettre de limiter le risque d’impayés. Nous allons également analyser les meilleures pratiques pour évaluer la solvabilité en faisant appel à une société de recouvrement de créances. 

Comment limiter le risque d'impayé ?

Évaluer la solvabilité des clients

La première étape pour limiter le risque d’impayés, et non des moindres, est d’évaluer la solvabilité des clients avant de leur accorder un crédit. Pour cela, il s’agit de collecter des informations sur leur situation financière ainsi que leur historique de crédit mais également la situation professionnelle, les revenus, les parts sociales ou encore la possession de biens immobiliers.

Grâce à cela, vous allez pouvoir estimer si votre client sera bon payer. Cette évaluation peut être effectuée en interne ou à l’aide de services spécialisés qui vont vous fournir des informations sur la solvabilité des clients. Ces informations peuvent être obtenues auprès des organismes de crédit et de solvabilité, tels que la Banque de France ou les agences de notation de crédit.

Selon une étude de la société Altares, en 2020, les défaillances d’entreprises ont augmenté de 12,9% par rapport à l’année précédente. Cette hausse s’explique par les conséquences économiques de la pandémie de COVID-19, mais aussi et surtout par la hausse des impayés.

La majorité des entreprises en France vérifient la solvabilité de leurs clients avant la conclusion d’un contrat, ce qui permet de prévenir les éventuels problèmes liés aux factures impayées et ainsi, prendre des précautions en cas de doute. Cette solvabilité représente la capacité d’une personne morale ou physique à faire face à ses crédits, ses charges et ses dettes. Celle-ci varie au fil du temps et en fonction de la situation financière : il est donc nécessaire et primordial de la réévaluer régulièrement pour une bonne gestion des impayés.

Suivre les paiements de près

Gestion des impayés

Une fois l’étude de solvabilité effectuée et la relation commerciale établie, il faut mettre en place des conditions de paiement claires, dès le début du contrat. En effet, le Code de la consommation impose aux professionnels d’informer le consommateur sur les conditions de vente, notamment les modalités de paiement, avant la conclusion de la vente.

Établir des conditions de paiement claires en amont et les communiquer à vos clients dès le début de la relation commerciale va également vous permettre de limiter le risque d’impayés.

C’est pourquoi vous vous devez de préciser l’ensemble des mentions obligatoires sur le contrat et/ou la facture :

  • La date d’échéance du paiement
  • Les pénalités en cas de retard
  • Les modalités de paiement

Les pénalités de retard permettent d’encadrer directement le contrat en cas de non-paiement de la part votre client.

Les conditions de paiement doivent être conformes aux règles en vigueur dans le secteur d’activité et être adaptées à la solvabilité du client.

Établir des conditions de paiement claires vous permet de réduire les risques de non paiement puisqu’il y a moins de risques que votre client ne les respecte pas ou ne les comprennent pas. Vous pouvez également éviter des malentendus en établissant des conditions clairement définies, que vous présenterez à vos clients dans le but de vous mettre d’accord si vos attentes ne sont pas identiques.

Alors, vous gagnez la confiance de votre client et faites gage de professionnalisme.

Il est nécessaire de suivre les paiements de près pour détecter rapidement tout retard ou tout impayé. Pour cela, vous pouvez vous aider d’un logiciel de gestion de trésorerie qui va vous permettre de suivre les paiements et d’envoyer des rappels de paiement automatiques en cas de retard.

Il est également recommandé de contacter le client dès que le retard de paiement est détecté pour comprendre la situation et trouver une solution amiable.

Faire appel à une société de recouvrement

Si malgré l’ensemble de ces précautions, un impayé survient, il vous est fortement conseillé de faire appel à une société de recouvrement. Les sociétés de recouvrement de créances sont des professionnels qui peuvent vous aider à recouvrer les sommes impayées. Ils connaissent les procédures légales en matière de recouvrement de créances et sont donc en mesure de vous aider à récupérer votre argent rapidement et efficacement.

Faire appel à une société de recouvrement présente de nombreux avantages :

  • Un gain de temps sur vos missions principales
  • Une optimisation de votre trésorerie
  • Une relation clientèle préservée

Vous pouvez dans un premier temps opter pour du recouvrement amiable afin de trouver un accord avec votre client débiteur. Si après cela vous n’arrivez toujours pas à récupérer vos impayés, vous avez alors la possibilité de mettre en place une procédure de recouvrement judiciaire.

À savoir que vous pouvez limiter les risques d’impayés, mais vous n’êtes malheureusement pas le seul élément dans la matrice : un contrat, synallagmatique, exigent que les deux parties répondent à leurs obligations. Vous êtes alors dépendant l’un de l’autre.

Pour limiter les risques d’impayés, il vous faut évaluer la solvabilité de vos clients, suivre les paiements de près, et en dernier recours, faire appel à une société de recouvrement de créances comme Bye Créances. Ces mesures préventives permettent de préserver la santé financière de l’entreprise et d’éviter les problèmes liés aux factures impayées. Ce sont aussi des conseils qui vont vous permettre une gestion des impayés optimales. 

Minimiser le risque d’impayés est essentiel pour vous assurer une stabilité financière. En suivant l’ensemble des conseils présents dans cet article, vous avez toutes les chances de votre côté pour limiter vos impayés.

De nombreuses entreprises en France utilisent déjà ces méthodes. Néanmoins, de nombreuses solutions restent à mettre en œuvre afin d’améliorer les pratiques de gestion de la trésorerie et de recouvrement de créances.

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Les risques des crédits renouvelables

Sommaire - Les risques des crédits renouvelables

Les risques des crédits renouvelables

Un crédit renouvelable, aussi appelé crédit revolving, fait partie des crédits à la consommation. Il se présente comme une somme d’argent accessible à tout moment, mise à disposition par un organisme de crédit, dont le montant se reconstitue au fur et à mesure des remboursements. Dans la plupart des cas, ce type de crédit est associé à une carte de crédit. 

Bien que cette forme de crédit puisse offrir une certaine flexibilité financière, elle peut également présenter des risques financiers pour les emprunteurs. Les principaux risques du crédit renouvelable sont les paiements en retard (impliquant des frais de retard conséquents) amenant à des impayés ou encore au surendettement. Les sociétés de recouvrement comme Bye Créances sont conscientes des risques associés et travaillent en étroite collaboration avec les créanciers pour minimiser les pertes.

Les risques des crédits renouvelables

Définition du crédit renouvelable

Le crédit renouvelable est une pratique bancaire courante par laquelle un organisme prêteur met à disposition une somme à l’emprunteur. L’emprunteur a donc accès à un crédit renouvelable défini en fonction de ses besoins de financement. Les intérêts sont quant à eux définis en fonction de la somme empruntée. 

Le crédit revolving fonctionne comme tous les crédits, à quelques exceptions près. Un crédit comme celui-ci se souscrit pour 1 an. Ce contrat est arrêté au bout d’un an si la somme ou une partie de celle-ci n’est pas utilisée, et résilié au bout de 24 mois pour les mêmes raisons.

ExempleSi j’emprunte 1500€, je peux utiliser l’intégralité pour un achat. Mais je peux également scinder cette somme pour acquérir des produits à des prix différents : 300€ dans ce produit, 250€ dans un autre, et garder le reste de la somme pour l’utiliser plus tard.

À quoi sert un crédit renouvelable ?

Il peut être utilisé pour acquérir rapidement un bien de consommation. Les grandes enseignes l’associent en général à une carte de fidélité ou une carte de crédit pour rendre l’offre plus attractive. 

Avant d’accorder un crédit, l’organisme prêteur a obligation de consulter le  FICP (Fichier Central des Incidents de Paiement), fichier qui recense les incidents de remboursement sur les crédits aux particuliers. Alors, l’organisme se fait une idée de la solvabilité de l’emprunteur, même si rien ne lui interdit de lui accorder un crédit. Ces crédits permettent également d’effectuer des retraits en espèces ou effectuer des paiements chez des commerçants. Le crédit revolving peut aussi être utilisé à des fins commerciales notamment pour les enseignes souhaitant effectuer des opérations promotionnelles.

Crédit revolving - retard de paiement

Exemple Les enseignes vous proposent d’effectuer des paiements en 3 fois sans frais, 10 fois sans frais… Ces offres commerciales sont souvent associées à des crédits renouvelables.

Il peut être utilisé pour acquérir rapidement un bien de consommation. Les grandes enseignes l’associent en général à une carte de fidélité ou une carte de crédit pour rendre l’offre plus attractive.

Ces organismes prêteurs se doivent néanmoins de respecter le taux d’usure, qui correspond aux taux maximum légal que les établissements de crédits sont en droit de pratiquer. Ce taux d’usure est fixé à 20,57% depuis le 01 mars 2023, pour une somme empruntée inférieur à 3000€ et a pour objectif de protéger le consommateur des abus. 

Quels sont les risques de ce crédit ?

Le risque est important lorsque ce crédit est mal maîtrisé. Il est difficile à suivre dès lors qu’on a plusieurs achats en cours. Beaucoup de personnes souscrivent à un crédit renouvelable sans en connaître les conditions et se retrouvent dans des situations financières litigieuses, jusqu’à finir en impayé. C’est alors que les entreprises peuvent avoir recours à une agence de recouvrement. Il est proscrit d’utiliser ce crédit pour rembourser un autre crédit. 

Souscrire à un crédit, c’est s’engager à le rembourser

La personne qui souscrit à ce type de crédit doit être consciente de son engagement, dès lors qu’elle souscrit à un crédit, elle doit prendre conscience qu’elle s’est engagée à rembourser. 

Les taux d’intérêts des crédits renouvelables sont élevés, bien plus que les prêts personnels traditionnels (ils varient en fonction du montant emprunté et de la durée de remboursement) 

Ce sont des crédits qui permettent généralement le financement des éléments passifs, qui perdent de leur valeur au fil du temps. Ces crédits ouvrent la porte au surendettement. Les français sont davantage tentés de financer des projets à l’aide de crédits renouvelables plutôt que de piocher dans leur épargne. Le crédit renouvelable peut pourtant être un risque pour le consommateur qui se voit rembourser des mensualités à des taux d’intérêts élevés. 

Le taux d’endettement maximum en France se situe entre 30% et 35%, ce qui représente ⅓ des revenus. Auparavant ce taux d’endettement n’était qu’une simple recommandation mais est désormais très encadré. L’organisme prêteur se doit de se fier à la capacité de remboursement de l’emprunteur : ce taux d’endettement est recommandé par le Haut Conseil de Stabilité Financière

Les crédits revolving peuvent contenir des frais cachés, on parle par exemple de frais de tenue de compte des frais d’utilisation et des frais de dépassement de crédit. Ces frais s’accumulent et augmentent considérablement le coût total du crédit.

L’utilisation excessive des crédits renouvelables est aussi un risque. Les emprunteurs sont souvent tentés de dépenser plus que ce qu’ils ne peuvent rembourser, en raison de la facilité d’accès à ce type de crédit. C’est un effet boule de neige qui, à terme, devient difficile à surmonter. 

Le crédit renouvelable n’est pas conseillé aux personnes étant en situation irrégulière, par conséquent, les personnes n’ayant pas de rentrées d’argent régulières.

Quelles sont les limites du crédit revolving ?

Bien que les crédits renouvelables puissent être pratiques pour les emprunteurs qui auraient besoin d’un financement immédiat, ils présentent également plusieurs limites :  

  • Des taux d’intérêts élevés : les taux d’intérêts des crédits renouvelables sont souvent nettement supérieurs aux taux d’intérêts applicables dans les autres formes de crédits à la consommation. 
  • Des frais supplémentaires : hormis le capital à rembourser, vous devez ajouter les intérêts appliqués à votre crédit renouvelable. De plus, les sociétés de crédit peuvent facturer des frais de gestion pour couvrir les coûts liés aux transactions.  Certains crédits peuvent aussi être soumis à des frais de renouvellement lorsque le contrat arrive à échéance. De plus, dès lors qu’il y a un paiement en retard, des frais de retard peuvent s’ajouter. 
  • Un risque d’impayé et d’endettement : sachant que le crédit renouvelable permet d’emprunter de façon répétée, il peut alors facilement conduire à des retards de paiement par manque de fonds, et par conséquent générer des impayés. Vous pouvez alors avoir recours à une agence de recouvrement pour recouvrer les créances. Ces impayés mènent parfois au surendettement des emprunteurs.

En conclusion, les crédits renouvelables peuvent être une option de crédit à la consommation pour les emprunteurs ayant un besoin de financement immédiat pour des dépenses imprévues ou des achats à court terme. Cependant, ces crédits présentent des risques relativement importants, notamment des taux d’intérêts relativement élevés et un risque d’accumulation de dettes si les remboursements ne sont pas effectués de manière responsable. Ces risques peuvent conduire à un contentieux bancaire, où les emprunteurs se retrouvent en litige avec leurs créanciers. 

Les sociétés de recouvrement jouent alors un rôle important dans la gestion des risques associés aux crédits renouvelables et aux contentieux bancaires, car elles sont souvent appelées à intervenir dès lors que les emprunteurs ne peuvent pas rembourser leurs dettes.