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Entreprises en difficulté : comprendre, prévenir, agir

Reconnaître entreprise en difficulté

Entreprises en difficulté : comprendre, prévenir, agir

Lorsque le spectre de la difficulté financière plane sur votre entreprise, il est impératif de détecter les signes avant-coureurs et d’agir pour éviter le pire. En France, la gestion des entreprises en difficulté est encadrée par des lois ainsi que des procédures collectives visant à préserver les intérêts des créanciers, des employés et de l’entreprise elle-même. 

Quand considérer qu’une entreprise est en difficulté ? Quelles en sont les causes ? Comment agir ? Ne vous en faites pas, on vous explique dans cet article comment une société de recouvrement de créances permet d’aider les entreprises en difficultés en rétablissant leur santé financière. 

Reconnaître entreprise en difficulté
Comment reconnaitre une entreprise en difficulté ?

Quand considérer une entreprise en difficulté ?

Une entreprise est considérée comme étant en difficulté dès lors qu’elle est en état de cessation de paiement, ce qui veut dire que l’entreprise n’est plus en mesure de régler ses dettes avec son actif disponible. Pour faire simple, une entreprise est en difficulté dès lors que ses actifs disponibles ne sont plus assez suffisants pour faire face aux passifs. Plusieurs indicateurs peuvent signaler que l’entreprise est en difficulté, que ce soit un manque de trésorerie pour répondre aux besoins de l’entreprise, une baisse des ventes ou encore une perte de clients conséquente et plus encore.  

En somme, la difficulté d’une entreprise est le reflet de difficultés économiques et financières. Plusieurs procédures non judiciaires et judiciaires existent pour limiter la casse. En effet, la cessation de paiement d’une entreprise amène dans la majorité des cas à l’ouverture d’une procédure collective, c’est une démarche légale conçue pour les entreprises en situation financière difficile. La procédure collective implique que les créanciers soient représentés collectivement par un mandataire judiciaire ou un liquidateur judiciaire nommé par le Tribunal de Commerce. 

Si aucune d’entre elles ne permet de sauver les pots cassés, l’entreprise fait l’objet d’une procédure de liquidation judiciaire.

Quelles en sont les causes ?

Les causes d’une entreprise en difficulté peuvent être internes et/ou externes à l’entreprise. En d’autres termes, l’élément déclencheur peut autant être lié à la gestion de l’entreprise comme il peut être lié à l’environnement et la conjoncture économique qui encadre l’entreprise à cet instant. La combinaison de facteurs internes et externes ne fait qu’accroître la difficulté de l’entreprise. 

Les facteurs internes, liés à la gestion en règle générale de l’entreprise : 

    • Une mauvaise gestion des ressources financières
    • Un poste client en souffrance à cause d’une accumulation d’impayés
    • Une mauvaise gestion commerciale impactant les ventes ainsi que la fidélité des clients
    • Une mauvaise gestion des ressources humaines impliquant un turnover élevé, un taux d’absentéisme important et/ou une baisse de la productivité
    • Une baisse de la rentabilité et de la qualité de production

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Des causes externes peuvent aussi influer sur l’état de santé de l’entreprise : 

      • Une crise économique entraînant une baisse de la demande, c’est l’exemple de la baisse du pouvoir d’achat à laquelle de nombreuses personnes font face en 2023 suite à l’inflation grandissante
      • L’évolution de la technologie entraînant l’obsolescence des produits ou des services. Aujourd’hui, par exemple, il est nécessaire de considérer l’intelligence artificielle comme un gain de productivité pouvant impliquer un avantage concurrentiel indéniable
      • Une concurrence accrue, entraînant une baisse des marges et du chiffre d’affaires

Quoi qu’il en advienne, une entreprise est considérée comme étant officiellement en difficulté dès lors qu’une procédure collective existe. 

La gestion des créances est un point clé dans la santé financière d’une entreprise : récupérer de l’argent que vous pensiez perdu est une aubaine pour les comptes de l’entreprise.

Comment agir lorsque l'entreprise va mal ?

Lorsqu’une entreprise montre des signes de difficulté, prendre des mesures immédiates pour redresser la situation est le premier réflexe à avoir. Voici quelques étapes à suivre : 

  • Analyser la situation financière

La première étape consiste à réaliser un état des lieux de la situation financière de l’entreprise afin de comprendre la base du problème. Cela inclut l’examen de la trésorerie, des comptes clients et fournisseurs, des coûts et des dépenses de l’entreprise. 

  • Communiquer avec les créanciers

Maintenir une communication ouverte avec les créanciers  peut permettre de négocier les délais de paiement ou les plans de remboursement préalablement définis contractuellement afin de soulager la pression financière existante. 

  • Restructurer en interne

Réduire les coûts, revoir le personnel ou analyser la stratégie commerciale : ce sont de nombreux changements pouvant permettre la restructuration de l’entreprise, permettant de résoudre les problèmes de gestion interne à l’entreprise, et à l’origine des difficultés. 

  • Recouvrer les créances

Une trésorerie peut se voir nettement améliorée en faisant appel à une société de recouvrement de créances pour récupérer les impayés. Dans une situation aussi délicate que celle-ci, une entreprise spécialisée dans le domaine va assurer une récupération efficace des dettes. 

  • Rechercher des aides et des subventions

En France, il existe de nombreux programmes d’aides et de subventions pour les entreprises en difficulté. 

  • Avoir recours aux procédures collectives

Si malgré tous les efforts précédents, l’entreprise n’arrive pas à se redresser, et avant d’envisager appliquer une procédure collective, sachez qu’il existe des dispositifs de soutien aux entreprises en difficultés. En France, les procédures collectives incluent la sauvegarde, le redressement judiciaire ou la liquidation judiciaire, salon la gravité de la situation.

En conclusion...

Une entreprise en difficulté peut être due à des facteurs internes et externes. En France, les procédures collectives aident les entreprises en difficulté à sortir la tête de l’eau en cas de crise. De nombreux indicateurs sont à prendre en considération pour mesurer la difficulté d’une entreprise et prendre des mesures rapides pour atténuer le problème et restaurer la santé financière. La première étape judiciaire lorsqu’une entreprise est en difficulté, la procédure de sauvegarde, peut limiter l’impact et permettre d’éviter la liquidation judiciaire.

Si votre entreprise est confrontée à des défis financiers et que vous cherchez des solutions pour surmonter cette période difficile, n’hésitez pas à nous contacter. Nous saurons vous expliquer en quoi le recouvrement est une option viable qui mérite d’être explorée pour permettre de revitaliser votre entreprise.

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Crédit photo à la une : Startup Stock Photos / www.pexels.com

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Comptabilité et finance, procédures et réglementations, études, aspect juridique et actualité : découvrez nos différents articles et nos études en lien avec le recouvrement de créances.

Auteur : Ludivine G. – Certifié par : Lindsey D.

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Lindsey Dufay

Lindsey dirige l'équipe marketing et communication de Bye Créances. Avec une vaste expérience en stratégie marketing, elle développe des initiatives innovantes pour accroître la notoriété de la marque dans le secteur du recouvrement.

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Ludivine G.

Ludivine met en place la stratégie marketing et communication de Bye Créances. Spécialiste en marketing digital, elle met son expertise au service du secteur du recouvrement pour renforcer la visibilité de l'entreprise et optimiser les campagnes.
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Le titre exécutoire en recouvrement judiciaire expliqué

Titre exécutoire en recouvrement judiciaire

Le titre exécutoire en recouvrement judiciaire

Le titre exécutoire est une notion fondamentale dans le cadre du recouvrement judiciaire. Mais comment un créancier peut-il obtenir ce titre permettant le recouvrement forcé d’une créance ?

Dans cet article, nous verrons le concept de titre exécutoire pour le recouvrement judiciaire de créances, ainsi que les démarches nécessaires pour l’obtenir.

Ce document, essentiel dans le processus de recouvrement, certifie officiellement la créance et autorise l’engagement de procédures de recouvrement. Il est particulièrement pertinent pour les sociétés de recouvrement de créances, car il représente un outil légal indispensable pour mener à bien leurs actions. Nous détaillerons les étapes clés pour obtenir un titre exécutoire, soulignant son importance stratégique dans le recouvrement efficace des dettes.

Si vous êtes un créancier cherchant à récupérer des impayés, ou si vous êtes simplement curieux de savoir comment se déroule le processus, vous êtes au bon endroit !

Recouvrement de dettes en France : le titre exécutoire

Qu'est-ce qu'un titre exécutoire ?

En d’autres termes, un titre exécutoire va vous permettre d’obtenir le  recouvrement forcé d’une créance liquide et exigible. Ce titre s’obtient à la suite d’une décision de justice ou une décision administrative, ce qui en fait un document légal contraignant. 

Concrètement, un titre exécutoire est une décision émise par une autorité compétente, telle que le tribunal ou une autorité administrative, qui reconnaît l’existence d’une dette et qui en autorise le recouvrement forcé. Il constitue la preuve légale que le débiteur a une dette envers un créancier et qu’il est légalement tenu de la rembourser pour respecter ses engagements contractuels tant bien que mal. 

Un titre exécutoire peut prendre différentes formes, notamment un jugement rendu par un tribunal, une ordonnance d’injonction de payer, une décision arbitrale ou encore une décision émanant d’une autorité fiscale ou administrative compétente. Ce document confère au créancier le droit d’utiliser des mesures coercitives pour récupérer les impayés. 

L’obtention du titre exécutoire nécessite invariablement une décision judiciaire ou administrative. Si vous souhaitez faire une demande de délivrance du titre exécutoire de la convention parentale il est possible d’accéder au formulaire via la page du service public.

Cet acte juridique contraint le débiteur au recouvrement forcé d’une créance, à condition que la créance soit liquide et exigible.

Qu'est-ce qu'une créance liquide et exigible ?

Une créance liquide et exigible est un concept juridique important dans le domaine des obligations et des contrats. 

La créance est un droit qu’une personne (le créancier) a sur une autre personne (le débiteur) en vertu d’un contrat, d’une loi ou d’une autre source juridique. Cela signifie que le débiteur est légalement tenu de s’acquitter de cette dette envers le créancier. 

Une créance est considérée comme liquide dès lors qu’elle est clairement déterminée en termes de montant. Cela signifie que le montant dû est spécifié de manière précise et ne nécessite pas d’évaluation ou de calcul supplémentaire. 

Par exemple, Monsieur Dupont doit 500 euros à votre entreprise : la créance est liquide car le montant dû est clairement établi.

Une créance est exigible lorsque la  dette est arrivée à échéance ou lorsque les conditions prévues pour son paiement sont remplies. En d’autres termes, s’il y a une échéance, la créance n’est pas exigible avant son terme. 

Par exemple, si un contrat stipule que le paiement doit être effectué le 1er janvier, la créance devient alors exigible à compter de cette date. 

Une créance liquide et exigible est donc une dette clairement définie en termes de montant et dont les conditions de paiement sont arrivées à échéance ou ont été remplies. Elle est prête à être recouvrée légalement par le créancier, généralement avec l’aide d’un titre exécutoire ou d’autres mesures juridiques appropriées.

Validité du titre exécutoire

Code civil 2023

“Ce qui n’est dû qu’à terme ne peut être exigé avant l’échéance ; mais ce qui a été payé d’avance ne peut être répété.”

Art. 1305-2 du Code Civil

Une fois le titre exécutoire obtenu, reste à savoir combien de temps ce titre reste valide. La durée de validité d’un titre exécutoire va varier en fonction de plusieurs facteurs : 

  • Le délai de prescription

La durée de validité d’un titre exécutoire peut être liée au délai de prescription applicable à la créance sous-jacente. En effet, le délai de prescription est une notion à prendre en considération de façon impérative pour pouvoir intenter une action en justice. En d’autres termes, elle dépend du laps de temps pendant lequel le créancier a le droit d’engager une action en justice pour récupérer la dette. Une fois le délai écoulé, le créancier risque de perdre son droit au recouvrement. 

  • Renouvellement

Dans certaines juridictions, il est possible de prolonger la validité d’un titre exécutoire en le renouvelant avant son expiration. Le renouvellement permet donc de concerner les droits du créancier et d’assurer la continuité des procédures de recouvrement de créances

  • Type de titre exécutoire

La durée de validité d’un titre exécutoire varie en fonction de la créance mais également de la nature du titre. Par exemple, un jugement rendu par le tribunal  peut avoir une période de validité différente par rapport à une ordonnance d’injonction de payer ou à une décision administrative.  

Pour découvrir comment un titre exécutoire peut mener à des procédures comme la saisie attribution pour le recouvrement de créances, nous vous invitons à lire notre article dédié au sujet.

Le titre exécutoire confère au créancier le pouvoir de faire respecter ses droits et les engagements contractuels. Il existe plusieurs voies pour obtenir un titre exécutoire, chacune ayant ses propres particularités et exigences.

Si vous avez des questions sur l’obtention d’un titre exécutoire ou si vous avez des questions spécifiques sur les procédures à suivre, n’hésitez pas à nous contacter ! Notre équipe reste disponible pour vous accompagner au travers des différentes étapes du processus de recouvrement de créances.

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Inflation : hausse des impayés et baisse du pouvoir d’achat

Inflation en France - impayés en hausse

Inflation : impayés en hausse et pouvoir d'achat en baisse

L’inflation, qui a atteint un niveau record en France en 2023, a un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages français. Cette baisse du pouvoir d’achat se traduit notamment par une hausse des impayés, tant pour les factures que pour les loyers. Hausse du prix des matières premières ? Crise énergétique ? Crise immobilière ?

Dans cet article nous tenterons de décrypter la relation entre l’inflation et son impact sur la hausse des impayés en recouvrement de créances, donnant du fil à retordre aux entreprises et aux propriétaires.

L'inflation a un impact considérable sur la hausse des impayés et la baisse du pouvoir d'achat des ménages français

Conjoncture actuelle et pouvoir d’achat des français

Au mois de juin 2023, l’inflation en France a atteint 6,5%, son niveau le plus élevé depuis 1985. Cette hausse est principalement due à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Cela se traduit par une augmentation significative du coût de la vie pour les ménages français, impactant directement le budget des ménages. Les factures d’énergie ont augmenté de 6,8% sur une période d’un an (septembre 2022 à septembre 2023), tandis que les produits alimentaires ont connu une hausse de 18,4% entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023 (selon une étude de l’Insee). Cette situation met une pression constante aux ménages les plus modestes, contribuant ainsi à la hausse des factures impayées. 

La disparité entre l’inflation et la revalorisation des salaires crée un écart financier de plus en plus important à combattre. Les français sont contraints de réduire leurs dépenses discrétionnaires et de repenser leur mode de vie pour faire face à cette conjoncture. 

Selon une étude réalisée par CSA Research pour Cofidis, publiée le 20 septembre 2023, les ménages français estiment manquer de 588 euros par mois pour ne pas avoir à se serrer la ceinture. La baisse du pouvoir d’achat des ménages a aussi impacté la capacité d’épargne des ménages, puisque ce sont près de 1 français sur 2 qui n’ont pas pu économiser, et 20% qui vivent chaque mois à découvert, un chiffre ayant augmenté de 3 points de pourcentage par rapport à 2022.

Dans ce contexte d’inflation et de fluctuation du pouvoir d’achat, apprenez à maîtriser l’imprévu et à optimiser votre trésorerie pour une meilleure gestion financière.

Hausse des factures impayées

L’inflation croissante, couplée à la hausse des coûts de la vie, a entraîné une augmentation des factures impayées en France. 

La montée en flèche des impayés est une conséquence directe de l’inflation. Les ménages français se débattent pour faire face à des factures toujours plus importantes, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’alimentation. Entre septembre 2022 et septembre 2023, les prix de l’énergie ont subi une hausse de 6,8%, d’après l’étude économique N°23/249 du Crédit Agricole en septembre 2023. Cette augmentation des coûts énergétiques a eu un impact direct sur les factures de gaz et d’électricité. 

L’augmentation des prix des produits alimentaires est un autre facteur contribuant aux impayés. Les français voient leurs dépenses alimentaires grimper, ce qui réduit leur capacité à honorer leurs engagements financiers. La spirale inflationniste engendre un cercle vicieux où les dettes finissent par s’accumuler, et les créanciers, à leur tour, subissent des pertes.

Crise immobilière : baisse des acquisitions et augmentation des loyers impayés

évolution prix immobilier 2023

Depuis la mi-2022, le volume des transactions de logements a fortement diminué, impactant également les prix des logements. 

Dans le secteur spécifique des logements neufs, une baisse de 39,9% des réservations des logements neufs a été enregistrée sur une période d’un an au deuxième trimestre 2023, accentuant la crise immobilière qui ne fait que commencer. Les promoteurs immobiliers sont confrontés à un contexte économique mettant à mal leur activité. La remontée rapide des taux d’intérêt a des répercussions directes sur le pouvoir d’achat des emprunteurs. L’accès à la propriété est moins abordable, les banques mettent un veto, ce qui limite la demande de logements neufs. La hausse des coûts de construction alourdit la tâche des promoteurs immobiliers : les prix des matériaux, la main-d’œuvre qualifiée et les normes environnementales plus strictes les unes que les autres ont contribué à une augmentation significative des coûts de construction. 

Le marché locatif est également impacté par l’inflation et la baisse de pouvoir d’achat des ménages. La progression des loyers impayés en devient même inquiétante. À titre d’exemple, c’est un locataire sur quatre qui est relancé chaque mois à J+1 pour le paiement de son loyer. Les chiffres montrent également que le nombre de dossiers de loyers impayés soumis aux tribunaux est en constante augmentation. Cette situation pèse lourdement sur les propriétaires , qui doivent faire face à des retards de paiement ou à des loyers impayés, impactant leur stabilité financière. 

Si vous êtes propriétaire et que vous vous trouvez face à une situation où votre locataire n’honore pas ses engagements, rendez-vous sur notre article pour connaître les recours en cas de loyer impayé.

L’inflation, la hausse des factures impayées, la baisse du pouvoir d’achat et la crise immobilière sont autant de circonstances auxquelles la France est actuellement confrontée. Les répercussions sur la vie quotidienne des français créent une incertitude économique importante. Si vous ressentez les effets de l’inflation sur votre business et que vous souhaitez activer de nouveaux leviers pour recouvrir vos créances, visitez notre page contact pour en savoir plus sur les services que nous proposons, ou pour planifier une consultation. 

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Comment le délai de prescription impacte les créances ?

Impact du délai de prescription sur les créances

Le délai de prescription

Le recouvrement de créances est une préoccupation tant pour les particuliers que pour les professionnels. Cependant, il existe des délais de prescription qui limitent le temps durant lequel une créance peut être réclamée dans le cadre d’une procédure de recouvrement judiciaire.

Cet article a pour objectif de clarifier la notion de prescription ainsi que les différents délais applicables en France, d’examiner les sanctions en cas de non-respect de ces délais, voir quelles sont les solutions envisageables mais aussi le délai de prescription en recouvrement de créances

Le délai de prescription n'empêche pas la procédure de recouvrement à l'amiable

Qu'est-ce que la prescription et le délai de prescription en recouvrement ?

La prescription est un concept juridique qui vise à protéger les clients débiteurs en limitant le temps durant lequel une créance peut être invoquée en justice. C’est pourquoi il existe des agences de recouvrement qui peuvent faciliter le processus de recouvrement et vous permettre de régler votre dette, une fois que le délai de description est dépassé.

La prescription en matière de recouvrement fait référence au délai au-delà duquel une action en justice pour récupérer une créance n’est plus recevable. En d’autres termes, c’est la période après laquelle une personne ne peut plus être poursuivie dans le cadre du recouvrement judiciaire. 

Le délai de prescription en recouvrement peut varier en fonction de la législation en vigueur dans chaque pays. Par exemple, en France, le délai de prescription en matière de recouvrement entre deux professionnels est généralement de 5 ans . Cela signifie que si une créance n’a pas été réclamée devant les tribunaux dans les 5 ans suivant son échéance, elle devient irrecevable devant la justice. Pour un débiteur particulier le recouvrement à un délai de prescription de 2 ans.

Pour en savoir plus sur le délai de prescription en fonction de votre situation vous pouvez réaliser une simulation via le site du service public Français.

Ces délais de prescription sont importants à prendre en compte lors du recouvrement de créances, car ils déterminent le temps pendant lequel une action légale peut être engagée pour récupérer une dette. Mais l’action en recouvrement amiable est toujours recevable par un cabinet de recouvrement.

Les différents types de délais de prescription pour les particuliers en France

En matière de recouvrement de créances, les particuliers en France sont soumis à deux principaux délais de prescription, qui varient en fonction du type de créance.

Délai de prescription de 2 ans pour les dettes liées à des contrats de consommation

Selon l’article L. 218-2 du Code de la consommation, les dettes découlant de contrats de consommation, tels que les crédits à la consommation, les abonnements, les factures d’énergie, sont soumises à un délai de prescription de 2 ans. Cela signifie que si le créancier n’engage pas d’action en justice dans les 2 ans suivant la date d’échéance de la dette, il perd son droit de recouvrement devant les tribunaux.

Délai de prescription de 5 ans pour les dettes commerciales entre professionnels et particuliers

L’article L110-4 du Code du commerce prévoit un délai de prescription de 5 ans pour les dettes commerciales contractées entre professionnels et particuliers. Cela englobe des créances résultant de prestations de services, de ventes, de loyers, etc. Si le délai de prescription de 5 ans est expiré, le créancier ne pourra plus obtenir de recouvrement judiciaire de la dette.

Il est important de noter que ces délais de prescription peuvent être suspendus ou interrompus par certaines actions du créancier ou du débiteur, tels qu’un acte de relance, une reconnaissance écrite de la dette ou une mise en demeure. Ces actes peuvent avoir pour effet de prolonger ou remettre à zéro le délai de prescription. Par conséquent, il est essentiel pour les créanciers et les débiteurs de prendre en compte ces délais lorsqu’ils entament des procédures de recouvrement ou de paiement de leurs dettes. 

En matière civile et commerciale, les délais de prescription sont généralement calculés à partir de la réception des marchandises ou de l’exécution des prestations de services. Il est possible que le vendeur établisse des délais de paiement différents, dans la limite de 60 jours à partir de la date d’émission de la facture. Dans ce cas, le délai de prescription commencera à courir à la fin des 60 jours.

Quelles sont les sanctions en cas de non-respect et les solutions lorsque le délai de prescription est dépassé ?

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En cas de non-respect du délai de prescription, le créancier perd son droit d’action en justice et ne peut plus réclamer le paiement de sa créances. Néanmoins, certains actes permettent de suspendre ou d’interrompre la prescription, tels que l’envoi d’une lettre de mise en demeure ou la reconnaissance de la dette par le débiteur. Lorsque la créance est dépassée, c’est-à-dire que le délai de prescription est écoulé, le débiteur n’est plus légalement tenu de rembourser la dette. Cependant, cela ne signifie pas que le créancier ne peut plus tenter de récupérer son argent. Il peut essayer de négocier avec le débiteur, recourir à des procédures de recouvrement amiable ou passer par une société de recouvrement de créances.  

Lorsque la créance est dépassée, des solutions de recouvrement non-judiciaires sont disponibles. 

Le recouvrement de créances est réglementé par les délais de prescription en France et requiert une connaissance approfondie des règles juridiques. Ces délais déterminent la validité de l’action en justice afin d’intenter le recouvrement. Au delà, il existe aussi d’autres alternatives comme le recouvrement amiable. Si vous avez des questions spécifiques pour le recouvrement de vos créances, n’hésitez pas à consulter notre page de contact afin que nous puissions répondre précisément à votre besoin.

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6 conseils pour gérer un impayé et entretenir votre relation client

Gérer un impayé et sa relation client

6 conseils pour gérer un impayé

Lorsque l’on est engagé dans une activité commercial ou lorsque l’on propose des biens et services en tant que professionnel, il est inévitable de se trouver confronté à des situations litigieuses avec des clients.

Ces litiges peuvent découler de diverses raisons : un produit défectueux, un délai de livraison manqué, ou tout autre source d’insatisfaction. Cependant, la façon dont vous allez gérer ces litiges peut véritablement influer sur votre réputation et la fidélité de votre clientèle. Ces litiges peuvent aussi surgir en conséquence d’un manquement aux termes du contrat, y compris lorsqu’il y a des impayés, pouvant avoir un impact direct sur la santé financière de votre entreprise.

Dans cet article, notre société de recouvrement de créances donne 6 conseils pour gérer un impayé et se positionne en tant qu’allié pour les professionnels ayant à coeur de préserver leurs relations clients tout en garantissant une trésorerie saine pour votre entreprise.

Alors, comment gérer au mieux un impayé ? Adoptez la méthode TECREP

6 conseils pour gérer un impayé

1. Tendre l'oreille (être à l'écoute)

Prenez le temps d’écouter attentivement les préoccupations de votre client. Accordez-lui votre pleine attention et assurez-vous de bien comprendre la nature du litige. Pratiquez l’écoute active dès le départ pour assimiler toutes les informations communiquées. La communication est la clé d’un échange réussi pour pouvoir en venir à une solution. Dans le cadre d’un impayé, vous allez pouvoir identifier les raisons sous-jacentes des impayés et travailler sur des solutions adaptées.

Pierre a été confronté à des difficultés financières imprévues suite à la perte de son emploi. Il s’est retrouvé en retard de paiement pour plusieurs factures, dont son loyer et ses prêts personnels. En tenant compte de sa solvabilité actuelle, une société de recouvrement de créances peut élaborer un plan de paiement adapté à sa situation. 

2. Expliciter le problème en utilisant différents types de reformulation

Proposez à votre client des solutions de paiement alternatives qui correspondent à sa situation financière. Cela peut augmenter les chances de récupérer les créances tout en satisfaisant les besoins du client.

Thomas avait des retards de paiement sur ses dettes de cartes de crédit. La société de recouvrement a utilisé la reformulation pour clarifier les détails du problème. Thomas était au départ assez bref sur le sujet, expliquant qu’il n’avait simplement plus les moyens de réguler ses impayés. En lui posant des questions de clarification pour élucider les détails financiers, Thomas s’est senti compris, ce qui a facilité la résolution du problème.

3. Compatir avec votre client

Mettez vous à la place de votre client le temps d’un instant pour comprendre la situation dans laquelle il se trouve. En montrant de l’empathie envers les difficultés financières de vos clients, vous encouragez une communication plus ouverte, ce qui peut faciliter la recherche de solutions pour régler les impayés.

Sophie avait accumulé des factures impayées en raison d’une maladie grave. La société de recouvrement de créances à laquelle elle a eu affaire a montré de l’empathie en exprimant sa compréhension de la situation difficile par laquelle Sophie est passée. Ils lui ont souligné qu’ils comprenaient et ont rassuré Sophie sur le fait qu’ils allaient travailler ensemble pour trouver une solution aux impayés.

4. Remercier votre client

Lorsqu’un client coopère et communique ouvertement sur ses difficultés financières, exprimez votre reconnaissance. Cela va renforcer la relation de confiance, ce qui peut être précieux dans le cadre du recouvrement de créances.

Marc avait des retards de paiement sur un prêt étudiant. Grâce à une communication ouverte, il a été possible de trouver une solution pour Marc en baissant les échéances de son prêt. Il a été important de remercier Marc pour sa coopération et sa collaboration dans le processus de résolution de la créance, ce qui a renforcé la confiance et l’engagement de Marc. 

5. Évaluer les différentes solutions possibles

Proposez à votre client des solutions de paiement alternatives qui correspondent à sa situation financière. Cela peut augmenter les chances de récupérer les créances tout en satisfaisant les besoins du client.

Laura avait accumulé des retards de paiement sur ses factures. La société de recouvrement de créances a entrepris une évaluation des différentes solutions possibles. Différentes solutions ont été pensées : la consolidation de dette ou un plan de paiement échelonné, s’adaptant à ses revenus actuels.

Société de recouvrement

6. Proposer une solution satisfaisante pour tous

En collaborant avec le client pour trouver une solution de paiement qui fonctionne pour les deux parties, vous pouvez résoudre efficacement le litige lié aux impayés en préservant la relation commerciale.

Maintenant que vous maîtrisez le principe de la méthode TECREP, pour approfondir votre compréhension de la gestion des impayés tout en préservant votre relation client, nous vous invitons à lire notre article dédié à ce sujet.

Vous y trouverez des stratégies et des conseils pratiques pour gérer efficacement les impayés tout en maintenant de solides relations avec vos clients.

Il est évident que la gestion des litiges clients est essentielle pour toute entreprise, en particulier celles spécialisées dans le recouvrement de créances. La méthode TECREP offre une approche réfléchie et équilibrée pour trouver des solutions en accord avec votre client. 

Intégrer ces pratiques dans votre stratégie de recouvrement peut apporter des avantages significatifs à long terme, que ce soit en limitant les impayés, en favorisant la santé financière de votre entreprise, en préservant votre réputation ou en améliorant la fidélité de vos clients.

Vous avez besoin d’être accompagnés dans la gestion de vos impayés ? Contactez-nous sans plus attendre ! Nous nous ferons un plaisir de vous assister dans le recouvrement de vos créances.

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Quels sont les indicateurs de solvabilité à prendre en compte ?

Indicateur de solvabilité

Les indicateurs de solvabilité

Comprendre les indicateurs de solvabilité est primordial pour quiconque souhaite évaluer la santé financière d’une entreprise ou d’un individu. Ces indicateurs, comme le taux d’endettement, sont essentiels pour déterminer la capacité d’un débiteur à rembourser ses dettes à temps. Notre société de recouvrement de créances met un point d’honneur à fournir des informations claires et approfondies sur ce sujet.

Cet article vous fournira les indicateurs de solvabilité en recouvrement de créances, mais aussi leur importance et comment les utiliser efficacement pour évaluer au mieux la santé financière de votre entreprise.

Évaluer la santé financière grâce aux indicateurs de solvabilité

Qu'est-ce que la solvabilité et pourquoi est-elle importante ?

La solvabilité est un terme souvent mentionné dans le monde des affaires. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? La solvabilité désigne la capacité d’une personne, d’une entreprise ou encore d’un État, à honorer l’ensemble de ses engagements financiers à leur échéance. Elle est évaluée en fonction de la trésorerie disponible, du fonds de roulement et du taux d’endettement de l’entité. 

Elle est plus précisément évaluée en fonction de la possession d’actifs suffisants pour couvrir l’ensemble des dettes et autres obligations, qu’ils soient à court ou à long terme. La solvabilité peut être appréhendée à travers différents ratios financiers, tels que le ratio d’endettement, le ratio de liquidité générale ou encore la capacité de remboursement. Une solvabilité forte indique une faible probabilité de défaut de paiement, tandis qu’une solvabilité faible suggère un risque de plus élevé de non-paiement. 

En termes simples, la solvabilité représente la capacité d’une entreprise ou d’un individu à répondre à ses obligations financières à long terme. Elle est un reflet de la santé financière et donne une indication claire de la capacité de l’emprunteur à honorer ses dettes lorsqu’elles arrivent à échéance. 

L’évaluation de la solvabilité est déterminante pour définir si un débiteur est susceptible de rembourser sa dette dans les temps impartis.

Les principaux indicateurs de solvabilité

La solvabilité n’est pas seulement une notion abstraite. Elle peut être mesurée à l’aide de plusieurs indicateurs financiers, dont le taux d’endettement, qui évaluent la trésorerie et le fonds de roulement. Ces indicateurs permettent d’offrir une perspective chiffrée sur la situation financière d’un débiteur. Ils sont aussi essentiels si vous faites appel à une société de recouvrement de créances, car ils indiquent si un débiteur est en mesure de payer ses dettes. Voici quelques-uns les plus couramment utilisés : 

  • Ratio d’endettement 

Le ratio d’endettement permet de mesurer spécifiquement la solvabilité d’une entreprise. Il s’agit de la division entre la totalité des dettes et des capitaux propres de l’entreprise. Si ce ratio est élevé, cela peut suggérer que l’entreprise s’appuie fortement sur des dettes pour financer ses activités, ce qui peut être préoccupant. 

  • Ratio de liquidité générale, aussi appelé ratio de fonds de roulement

Le ratio de liquidité générale est un indicateur clé de la santé financière à court terme. Il compare les actifs circulants (ressources disponibles à court terme composées de l’encaisse, des investissements, des comptes clients ou encore des stocks) aux passifs à court terme (dette due dans l’année comme les dettes de cartes de crédit, les comptes fournisseurs, les charges constatées, les impôts à payer, etc.). 

  • Capacité de remboursement

Pour évaluer cette capacité, on examine souvent le fonds de roulement et la trésorerie nette. Ces indicateurs montrent si l’entreprise ou l’individu a suffisamment de liquidités pour rembourser ses dettes.

La capacité de remboursement pour un particulier

La capacité de remboursement pour un particulier se réfère à sa capacité financière à honorer ses dettes et ses obligations, en particulier celles liées à des emprunts ou à des crédits. Comment l’évaluer ? 

  • Revenus nets mensuels

C’est le premier indicateur examiné, il s’agit du revenu total de l’emprunteur après déduction des charges obligatoires commes les impôts, le loyer, ou encore un crédit immobilier. Les banques et les institutions financières tiendront compte des fiches de paie, des revenus fonciers, des pensions, etc.

Capacité de remboursement particulier

Thomas travaille comme ingénieur et gagne 4000€ nets par mois. Il perçoit également 200€ par mois grâce à la location d’un garage. Ses revenus nets mensuels s’élèvent à 4200€. 

 

  • Charges mensuelles

Il s’agit des dépenses fixes mensuelles du particulier, telles que les loyers, les autres emprunts en cours, les factures récurrentes (gaz, électricité) et autres obligations financières. 

Chaque mois, Thomas paye un loyer de 1000€, une mensualité de crédit voiture de 250€, des assurances à hauteur de 150€ et une pension alimentaire de 300€. Ses charges mensuelles s’élèvent donc à 1700€.

  • Taux d’endettement

Habituellement, les institutions financières utilisent ce ratio pour évaluer la capacité de remboursement. Il est calculé en divisant les charges mensuelles totales par les revenus nets mensuels. En général, il est recommandé que ce taux n’excède pas 33% des revenus nets, bien que cette valeur puisse varier en fonction des institutions. 

Avec des charges mensuelles de 1700€ sur des revenus nets de 4200€, le taux d’endettement de Thomas est de 40,5%, un taux supérieur au seuil recommandé de 33%.  

  • Reste à vivre

Le reste à vivre représente la somme d’argent que dispose une personne à sa disposition après avoir déduit toutes les charges mensuelles de ses revenus. C’est un indicateur crucial pour évaluer si le particulier pourra maintenir son niveau de vie tout en remboursant son emprunt. 

En retranchant ses charges (1700€) de ses revenus (4200€), Thomas dispose d’un reste à vivre de 2500€ par mois pour couvrir ses autres dépenses et éventuelles économies. 

  • Épargne et patrimoine

Les banques et créanciers examinent aussi le patrimoine du particulier (immobilier, actions, placements, etc.), ainsi que les habitudes d’épargne. Une bonne épargne ou un patrimoine conséquent peuvent être des signes de bonne gestion financière et de solvabilité. 

Thomas a réussi à économiser 15 000€ sur un compte épargne. Il possède également un appartement évalué à 200 000€ et une collection de montres estimées à 5000€. Son patrimoine total est de 220 000€, sans compter son épargne. 

  • Historique de crédit

Le comportement financier antérieur du particulier joue également un rôle. Un historique de retards de paiement, de surendettement ou de dossiers à la Banque de France peut affecter négativement la capacité de remboursement perçue. 

Lors d’une période difficile, il y a cinq ans de ça, Thomas a eu un retard de paiement de trois mois sur son crédit immobilier. Bien que cela ait été un incident isolé, il apparaît tout de même sur son historique de crédit. 

La capacité de remboursement pour un particulier est une évaluation globale de sa situation financière, de ses revenus, de ses dépenses et de ses antécédents financiers. Cette évaluation permet à un créancier de déterminer s’il est prudent ou non d’accorder un prêt à l’individu concerné.

Comment utiliser efficacement ces indicateurs ?

Disposer d’indicateurs est une chose, s’en servir à bon escient en est une autre. Pour utiliser ces indicateurs de manière efficace, il faut : 

  • Analyser plusieurs indicateurs

La solvabilité ne doit pas être jugée sur la base d’un seul chiffre. En utilisant plusieurs indicateurs, on obtient une image plus complète et nuancée de la situation. 

  • Comparer avec des benchmarks

Est-ce que le ratio d’endettement de 0,5 est bon ou mauvais ? Pour répondre à cette question il peut être utile de comparer ce chiffre avec des entreprises similaires ou des standards de l’industrie. 

  • Considérer le contexte globale

Les chiffres ne disent pas tout. Il faut comprendre le contexte global : les tendances du marché, la conjoncture économique, et bien d’autres facteurs qui peuvent influencer la solvabilité.

Notez que ces indicateurs de solvabilité peuvent avoir une place importante dans l’évaluation de votre bilan comptable.

En conclusion, les indicateurs de solvabilité sont essentiels pour évaluer la capacité d’un débiteur à rembourser sa dette. Cependant, ils doivent être utilisés avec discernement, en tenant compte du contexte plus large et des spécificités de chaque cas. Si vous avez des questions sur la gestion de la solvabilité ou par rapport à l’externalisation par le biais d’une société de recouvrement de créances, n’hésitez pas à nous contacter.