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Externalisation de la gestion du poste clients

gestion du poste clients

Externalisation de la gestion du poste clients

La gestion du poste clients dans une entreprise est souvent sous-estimée, mais l’impact sur la santé financière et la croissance d’une entreprise peut pourtant s’avérer conséquent. La gestion du poste clients englobe toutes les étapes depuis l’émission des factures jusqu’au contentieux, incluant les relances, la gestion des litiges et le recouvrement de créances

Dans un contexte où les retards de paiement demeurent l’un des principaux freins à la trésorerie, notamment pour les PME, externaliser tout ou partie de cette gestion offre des bénéfices notables. Cette solution, bien que coûteuse, peut apporter des réponses à vos problématiques concrètes notamment liées à votre BFR, au DSO et à la maîtrise des risques.

gestion du poste clients
Externalisation de la gestion du poste clients

Le poste clients, moteur de votre trésorerie et facteur de risque

Le poste clients représente en moyenne 40% des sources de liquidités pour une entreprise.

Étant la principale source de liquidités pour une entreprise, ce dernier est aussi à l’origine de tensions de trésorerie lorsque les délais de paiement s’allongent ou que les créances deviennent irrécouvrables. Ces retards ont un effet direct sur les indicateurs financiers comme le DSO ou le BFR.

L’impact du DSO sur la trésorerie de votre entreprise

Le DSO, qui mesure le délai moyen entre la facturation et l’encaissement, est l’un des meilleurs indicateurs de performance du poste clients. En France, le DSO moyen du secteur privé est d’environ 60 jours, bien que certains secteurs comme la construction ou le transport dépassent les 90 jours. Ce décalage mobilise une partie importante des liquidités de votre entreprise et peut-être facteur de fragilité, en particulier si vous êtes en pleine croissance. 

Pour une entreprise avec un CA annuel de 5 millions d’euros et un DSO de 60 jours, environ 821 000 euros restent immobilisés sous forme d’encours clients. Une réduction du DSO de 15 jours libérerait plus de 200 000 euros, pouvant être réinvestis. 

Le BFR, un levier que vous devez maîtriser

Le BFR est directement influencé par les délais de paiement clients et fournisseurs. Une mauvaise gestion de votre poste clients entraîne un BF élevé, synonyme d’une trésorerie constamment sous tension. En réduisant vos encours échus et en optimisant vos délais d’encaissement, il devient possible de transformer votre BFR en un avantage compétitif. 

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Externaliser la gestion du poste clients : pourquoi et comment ?

Une réponse adaptée à vos problématiques variées

Externaliser la gestion du poste clients n’est pas uniquement réservé aux entreprises rencontrant des difficultés de trésorerie. L’externalisation est pertinente dans les cas suivants : 

  • Croissance rapide ou restructuration – Lorsque les volumes de factures augmentent fortement, les équipes internes ne peuvent parfois plus suffire. 
  • Service contentieux débordé ou absent – Rejoignant le point précité, le manque de personnel ou l’absence de compétences en interne sur la gestion des litiges et du recouvrement peut être un frein. 
  • Encore échus préoccupant – Lorsque plus de 10% des encours totaux sont en retard de paiement, il est impératif de renforcer les actions de recouvrement

Les solutions d'externalisation disponibles

  1. Affacturage

Cette solution consiste à céder vos créances à un organisme financier qui vous avance immédiatement une partie de leur montant. Cette solution permet d’améliorer votre trésorerie à court terme, bien que coûteux (les commissions se situant entre 1 et 5%). 

  1. Recouvrement spécialisé

Les sociétés de recouvrement interviennent pour gérer les créances échues, notamment les plus difficiles. Nous vous offrons une expertise juridique et relationnelle permettant de maximiser les chances de récupération tout en préservant votre relation commerciale. 

  1. Gestion déléguée ou BPO (Business Process Outsourcing)

Le BPO va au-delà de l’affacturage ou du recouvrement. Il s’agit d’une gestion complète du cycle client, incluant l’émission des factures, les relances, l’analyse de la solvabilité et même la stratégie de crédit.

Les avantages et les limites de l'externalisation

Avantages

  • Optimisation de la trésorerie : la réduction du DSO améliore de façon significative les flux de trésorerie, limitant le recours au financement externe
  • Réduction des risques : les prestataires analysent systématiquement la solvabilité des clients avant tout engagement, diminuant ainsi les pertes sur les créances irrécouvrables
  • Expertise spécialisée : ces entreprises utilisent des outils comme des logiciels de scoring, des bases de données de solvabilité, et des techniques éprouvées pour anticiper les retards ou gérer les contentieux
  • Focus interne : on ne vous le dira jamais assez mais libérer vos équipes de ces tâches chronophages permet de concentrer vos ressources sur des projets à forte valeur ajoutée

Limites et risques

L’externalisation n’est tout de même pas sans inconvénients : 

  • Coût direct élevé : les frais de prestation ou les commissions (notamment pour l’affacturage) peuvent peser lourdement sur les marges 
  • Perte de contrôle : en déléguant tout ou une partie du processus, pensez à définir des accords permettant d’éviter des pratiques qui nuiraient à votre relation client
  • Complexité contractuelle : les SLA doivent être bien définis pour encadrer les performances de votre prestataire

Dans une étude récente, une PME du secteur industriel affichant un DSO moyen de 75 jours et un encours client total de 1,2 million d’euros a externalisé sa gestion des créances à une société de recouvrement. En 6 mois : 

  • Le DSO est passé à 55 jours, libérant 65 000 euros de trésorerie
  • Le taux de créances échues est tombé de 18% à 7% 
  • Les pertes sur créances irrécouvrables ont diminué de moitié

En conclusion...

L’externalisation de la gestion du poste clients permet à une entreprise d’optimiser la trésorerie et réduire les risques financiers. Elle s’inscrit dans une logique de performance et d’efficacité, particulièrement adaptée aux entreprises confrontées à des délais de paiement allongés ou à des encours clients importants

Cependant, elle nécessite une réflexion pour adapter la solution à vos besoins et un suivi inflexible pour en maximiser les bénéfices. L’évaluation de vos indicateurs financiers tels que le DSO, le BFR et le taux d’échéances échues, permettra de mesurer l’impact de cette externalisation sur la rentabilité de votre entreprise. 

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Auteur : Ludivine G. – Certifié par : Lindsey D.

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Lindsey dirige l'équipe marketing et communication de Bye Créances. Avec une vaste expérience en stratégie marketing, elle développe des initiatives innovantes pour accroître la notoriété de la marque dans le secteur du recouvrement.

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7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien

7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien

7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien

Les français sont nombreux à chercher des moyens simples et efficaces pour réduire leurs dépenses. Avec un peu d’organisation et quelques bonnes habitudes, il est possible d’augmenter son pouvoir d’achat au quotidien, sans pour autant bouleverser votre mode de vie. 

En tant que société de recouvrement, nous savons à quel point il faut optimiser les dépenses, pour maintenir un budget sain et éviter les impayés. Découvrez nos 7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien.

7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien
7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien

1. Renégocier vos abonnements et vos services récurrents (assurances, électricité, téléphone…)

Que ce soit votre abonnement à Netflix ou Disney+, iCloud, Orange, SFR ou encore votre assurance voiture AXA, les abonnements et services récurrents peuvent grignoter votre pouvoir d’achat mois après mois. Faites le point sur l’intégralité de ces derniers pour évaluer lesquels vous utilisez réellement, et quels sont ceux que vous pouvez réduire. 

📌 Exemple : Si vous avez un abonnement Orange incluant 300 Go d’internet sur votre téléphone à 35,99€ alors que vous n’utilisez que 80 Go mensuellement, réfléchissez à changer d’abonnement. Surtout lorsque l’abonnement inférieur n’est qu’à 20,99€.

Le site Ideel vous permet d’économiser sur vos abonnements. Une fois l’état des lieux effectué, vous pouvez négocier vos contrats (internet, téléphone, assurances) ou changer de fournisseur pour profiter d’offres avantageuses. Les opérateurs mobiles et les assurances ont souvent des promotions intéressantes pour les nouveaux clients.

2. Apprenez à mieux gérer vos courses alimentaires

L’alimentation représente une part importante des dépenses mensuelles. Faire ses courses sans planification est une des principales causes de dépenses inutiles. Voici quelques conseils pour réduire vos dépenses : 

Planifiez vos repas

Prendre un moment pour planifier vos repas permet d’acheter uniquement les ingrédients nécessaires. Cela évite aussi le gaspillage et le stress de se demander quoi cuisiner chaque jour.

📌 Exemple : L’application Jow propose des recettes adaptées à vos goûts et génère votre liste de courses. 

Faire une liste de courses

Avant d’aller faire vos courses, dressez une liste de ce dont vous avez réellement besoin. Non seulement vous vous concentrez sur les produits essentiels mais en plus, vous pouvez d’ores et déjà avoir un ordre d’idée de votre facture à la caisse.

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Comparer les prix et profiter des (bonnes) promotions

Les promotions peuvent être une bonne affaire si elles correspondent aux produits que vous achetez habituellement. Attention toutefois aux formats économiques ou aux lots en promotion, qui peuvent sembler avantageux mais pousser à consommer plus (et finalement, parfois à des prix plus élevés que si vous aviez prix le produit à l’unité). Des applications comme Shopmium ou Coupon Network permettent de consulter les offres de remboursement et les réductions en cours. 

Parfois, faire ses courses en ligne revient à payer plus cher votre produit. Néanmoins, cela vous permet aussi de contrôler votre panier et d’éviter les achats impulsifs.

3. Adoptez des habitudes énergétiques intelligentes

Les économies d’énergie peuvent rapidement réduire vos factures, surtout en période hivernale. 

Installez un thermostat intelligent chez vous

Des marques comme Nest ou Netatmo permettent de programmer et de contrôler la température de votre domicile à distance, optimisant ainsi votre consommation de chauffage.

Optez pour des multiprises avec interrupteur

Elles vous permettent de couper l’alimentation des appareils en veille, et par conséquent, d’effectuer des économies qui paraissent moindre mais finalement élevées lorsqu’on cumule les dépenses évitées pendant 1 an. 

Éteignez les lumières car “ce n’est pas Versailles ici !”

Limitez aussi l’utilisation des appareils énergivores et si vous en avez vraiment besoin, tentez de les utiliser durant les heures creuses. 

Investissez dans l’isolation

Si vous êtes propriétaire de votre logement, des aides comme le MPR (MaPrimveRénov’) vous permettent de financer une partie de vos travaux d’isolation. 

4. Profitez du cashback et des cartes de fidélité

Le cashback et les programmes de fidélité sont des moyens simples de récupérer une partie de vos dépenses, parfois sans même vous en rendre compte. 

Des sites comme iGraal ou Ebuy Club vous permettent de profiter du cashback sur des milliers de marques. Certaines néobanques comme Revolut vous proposent également des programmes de cashback sur les achats effectués avec leur carte bancaire. 

En ce qui concerne les cartes de fidélité, inscrivez-vous aux programmes de fidélité des magasins que vous fréquentez régulièrement. Pour vos courses en ligne, vous pouvez utiliser des extensions comme Poulpeo qui trouve automatiquement les codes de réduction applicables lors de vos achats.

5. Achetez d’occasion pour les biens de consommation courante

Acheter d’occasion permet de réaliser des économies importantes. Le petit plus ? Vous adoptez une consommation plus écologique. 

  • Évaluez ce qui peut être acheté d’occasion : les vêtements, les meubles, l’électronique, les livres, et même les équipements sportifs peuvent facilement être trouvés d’occasion en bon état.
  • Visitez les vide-greniers et les brocantes : ce sont des endroits parfaits pour trouver des objets divers et souvent à des prix négociables. 
  • Participez aux groupes de dons et d’échanges : sur Facebook notamment, des groupes de dons et de trocs permettent de récupérer gratuitement des objets que d’autres personnes n’utilisent plus, ou d’échanger vos propres affaires. 

Leboncoin est le site idéal pour trouver tout ce dont vous avez besoin.

6. Cuisinez maison plutôt que de commander ou de manger au restaurant

Préparer ses repas chez soi est le meilleur moyen de contrôler vos dépenses, tout en garantissant des repas plus sains et équilibrés : 

  • Préparez des repas en grande quantité 

En cuisinant plusieurs portions à la fois, vous économisez  sur les ingrédients et le temps de préparation. Certains plats sont néanmoins plus propices à cette méthode. 

  • Congelez pour plus de flexibilité

Préparez des plats en avance et congelez des portions. Cela permet d’éviter les achats de dernière minute quand vous manquez de temps ou d’énergie pour cuisiner. 

  • Cuisinez avec des produits de saison

Les produits de saison sont moins chers, plus frais et plus savoureux ! Vous pouvez souvent trouver des fruits et légumes de saison en grande quantité et à meilleur prix dans les marchés locaux ou directement auprès des producteurs.

7. Revendez ce que vous n’utilisez plus

Faire de la place chez soi tout en gagnant un peu d’argent est un excellent moyen de valoriser ce que vous ne voulez plus. 

  • Faites un tri régulier

Que ce soit dans votre garde-robe, votre bibliothèque, ou même vos tiroirs de cuisine, identifiez les objets que vous n’utilisez plus. 

  • Utilisez des plateformes de revente 

Vinted pour les vêtements et accessoires, Leboncoin pour les meubles, appareils électroménagers et tout autre objet, Momox pour les livres, CD et DVD… 

Si vous avez des objets rares ou de collection, des sites comme eBay permettent de toucher des acheteurs à l’international, parfois prêts à payer plus pour des objets difficiles à trouver.

En conclusion...

Économiser au quotidien, c’est avant tout adopter de petites habitudes qui font une vraie différence sur le budget. En suivant ces 7 conseils, vous pourrez garder le contrôle sur vos dépenses tout en améliorant votre confort financier. En tant que société de recouvrement, notre mission est d’aider chacun à éviter les difficultés financières – et cela commence souvent par des gestes simples et réfléchis. Attention toutefois à ne pas avoir recours aux crédits à la consommation pour financer les achats courants comme les courses, car ils peuvent rapidement peser sur le budget. Adopter dès aujourd’hui ces bonnes pratiques vous aidera à augmenter votre pouvoir d’achat.

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Lindsey dirige l'équipe marketing et communication de Bye Créances. Avec une vaste expérience en stratégie marketing, elle développe des initiatives innovantes pour accroître la notoriété de la marque dans le secteur du recouvrement.

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Rembourser ses dettes tout en épargnant : la règle 50/30/20

La méthode 50/30/20 pour rembourser vos dettes et économiser !

Rembourser ses dettes tout en épargnant : la règle 50/30/20

La règle 50/30/20 est une méthode budgétaire de répartition de vos revenus. Elle vous permet de payer vos charges et rembourser vos dettes, tout en épargnant. En affectant des pourcentages spécifiques à vos catégories de dépenses, vous équilibrez vos finances. Dans cet article, notre société de recouvrement vous explique comment mettre en place la règle des 50/30/20 qui va vous permettre de maîtriser votre budget à court, moyen et long terme.

La méthode 50/30/20 pour rembourser vos dettes et économiser !

Présentation de la méthode 50/30/20

La méthode budgétaire 50/30/20 repose sur une allocation stricte des revenus, structurée autour de trois catégories principales :

  • 50 % pour les dépenses fixes essentielles : loyer, prêts immobiliers, assurance, factures, frais de transport.
  • 30 % pour les dépenses discrétionnaires : loisirs, abonnements, sorties, vêtements, achats non essentiels.
  • 20 % pour l’épargne et le remboursement des dettes : remboursement de crédits, investissements et épargne de précaution.

Cette répartition s’adapte aussi bien aux revenus fixes qu’aux revenus variables, avec des ajustements possibles selon vos priorités personnelles.

Quels sont les avantages de la règle 50/30/20 ?

Structure budgétaire

La méthode 50/30/20 crée une structure permettant une gestion rationnelle de vos revenus et limitant le risque de surendettement. Elle stabilise vos dépenses en définissant un cadre où les dettes et l’épargne ont un budget fixe. C’est le meilleur moyen de réduire progressivement votre passif.

Préservation de la capacité d’épargne

Contrairement à d’autres approches qui exigent le remboursement total des dettes avant d’envisager l’épargne, cette méthode garantit une double allocation vers l’épargne et le désendettement, réduisant ainsi le risque d’absence de liquidités en cas de besoin immédiat de fonds. 

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Mettre en place la méthode budgetaire 50/30/20

Étape 1 : Calcul précis de vos revenus nets

Déterminez votre revenu net mensuel en prenant en compte toutes les sources : salaires nets d’impôts, revenus annexes, primes, etc. Ce calcul sert de base pour établir les allocations budgétaires. Pour ceux ayant un revenu variable, il est conseillé d’utiliser une moyenne de revenus sur trois à six mois pour lisser les variations.

Étape 2 : Catégorisation et estimation des dépenses

Une analyse de vos dépenses permet de les répartir précisément dans les trois catégories. Utilisez un outil de gestion budgétaire ou un tableau Excel pour identifier chaque poste et établir les dépenses fixes (loyer, assurance, services publics), discrétionnaires (sorties, loisirs), et d’épargne/remboursement (remboursements de prêts, livret A, investissements). 

Étape 3 : Ajustements et vérification de la conformité au modèle

Comparez vos dépenses actuelles à la répartition 50/30/20. Si la proportion des dépenses essentielles dépasse 50 %, examinez des solutions pour réduire ces coûts, comme la renégociation des abonnements ou la réduction des dépenses énergétiques. 

Optimisation de l’épargne et du remboursement des dettes

Utilisation de la méthode  « avalanche » et « boule de neige »

Les stratégies avalanche et boule de neige peuvent être intégrées pour hiérarchiser le remboursement des dettes :

  • Méthode avalanche : affectez en priorité les paiements sur les dettes avec les taux d’intérêt les plus élevés pour réduire le montant total des intérêts payés.
  • Méthode boule de neige : ciblez les dettes de faible montant pour les solder rapidement et générer une motivation psychologique.

Ces méthodes peuvent être utilisées en fonction de votre tolérance au risque et de vos objectifs financiers.

Création d’une épargne de précaution

Avant de se concentrer entièrement sur le remboursement des dettes, il est stratégique de constituer une épargne de précaution pour couvrir les dépenses imprévues. Une somme de 500 à 1 000 € est conseillée pour éviter le recours à des crédits supplémentaires en cas d’urgence.

Automatisation des virements et paiements

Les virements automatiques vers l’épargne et le remboursement de dettes facilitent la discipline budgétaire. Programmez vos virements et remboursements de dettes pour éviter les retards et garantir une constance.

Exemples d’application et scénarios personnalisés

Cas pratique 1 : Isabelle, salariée avec un revenu net de 2 500 € et des crédits de consommation

  • Dépenses essentielles (50 %) : 1 250 €
  • Dépenses discrétionnaires (30 %) : 750 €
  • Épargne et remboursement des dettes (20 %) : 500 €

Isabelle affecte 300 € pour rembourser son crédit à la consommation et 200 € à une épargne de précaution. La gestion rigoureuse de ses 20 % lui permet de rembourser progressivement ses dettes sans compromettre sa capacité d’épargne.

Cas pratique 2 : Alexandre et Laura, couple avec un revenu cumulé de 4 200 €, incluant un prêt immobilier

  • Dépenses essentielles (50 %) : 2 100 €
  • Dépenses discrétionnaires (30 %) : 1 260 €
  • Épargne et remboursement des dettes (20 %) : 840 €

Ils utilisent 600 € pour leur prêt hypothécaire et 240 € pour alimenter un compte d’épargne destiné à des projets futurs.

Ces cas montrent comment la méthode peut être modulée pour atteindre des objectifs financiers différents.

En conclusion...

La règle 50/30/20 représente une stratégie budgétaire efficace, alliant remboursement de dettes et épargne. Elle fournit un cadre structuré pour optimiser la gestion de vos finances personnelles et peut être adaptée selon vos objectifs financiers spécifiques. 

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Les produits d’assurance : définition et exemples

Les produits d’assurance : définition et exemples

Les produits d’assurances garantissent la protection financière et matérielle des personnes physiques et morales. Un large éventail de besoins est couvert par ces services, allant de la santé à la préservation des biens matériels, en passant par la garantie de prêts. Il existe une multitude de produits d’assurance : nous allons vous expliquer les diverses catégories de produits d’assurance, leur importance et vous fournir de précieux conseils pour sélectionner les produits les plus adaptés à vos besoins.

Les produits d'assurance
Les produits d'assurance : définition, utilité et exemples

Qu'est-ce qu'une produit d'assurance ?

Il s’agit de services représentés par un contrat où l’assureur s’engage à prendre en charge des risques spécifiques, contre le paiement d’une prime. Il est possible de souscrire à ces contrats à titre individuel ou collectif (au bénéfice d’une entreprise). Un produit d’assurance représente donc tout produit fourni par une assureur ou un fournisseur de contrat de service dans le cadre de son activité d’assurance. Ces produits permettent aux assurés de se protéger contre des pertes potentielles. 

Quels sont les différents produits d’assurance ?

Pour faire simple, voici quelques exemples de la vie courante de produits d’assurance : 

Mutuelle

La mutuelle, ou complémentaire santé, prend en charge les dépenses non couvertes par la sécurité sociale. La mutuelle est souvent utilisée pour combler les manquants du régime de base, offrant une couverture plus étendue pour les consultations médicales, les soins dentaires et optiques, et les hospitalisations. La mutuelle n’est pas obligatoire mais est fortement conseillée pour garantir un accès complet aux soins de santé sans se soucier des coûts non pris en charge. 

Assurance-vie

L’assurance-vie est un produit d’épargne qui assure un capital ou une rente à un bénéficiaire en cas de décès de l’assuré. L’assurance-vie apparaît également comme une solution de planification financière à long terme. Elle peut aussi être utilisée comme un investissement, permettant de faire fructifier son capital tout en assurant la sécurité financière pour ses proches.

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Assurance prêt immobilier

L’assurance prêt immobilier est une garantie exigée par les banques lors de la souscription d’un prêt immobilier, couvrant les mensualités en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de l’emprunteur. L’assurance prêt immobilier est indispensable lors de l’acquisition d’un prêt immobilier. Elle permet de protéger l’emprunteur contre les aléas de la vie qui pourraient compromettre le remboursement du prêt. 

Assurance habitation

L’assurance habitation permet de protéger votre domicile contre les risques tels que les incendies, les dégâts des eaux ou le vol. L’assurance habitation est personnalisable, permettant de choisir les garanties les plus adaptées à votre situation. Elle peut également couvrir la responsabilité civile, protégeant l’assuré des dommages causés à des tiers.

Assurance automobile

L’assurance automobile est une couverture obligatoire pour tout véhicule terrestre destiné à circuler sur le sol, incluant la responsabilité civile et des garanties supplémentaires comme le vol ou le bris de glace. L’assurance automobile peut également inclure une couverture pour les dommages causés à votre propre véhicule, les accidents sans tiers identifié et l’assistance en cas de panne. 

Certaines assurances, comme l’assurance automobile article L211-1 du Code des assurances, sont obligatoires, garantissant une protection minimale à tous. Ces obligations ont pour objectif de protéger non seulement l’individu assuré, mais aussi la société dans son ensemble. 

L’assurance responsabilité civile automobile assure que les victimes d’accidents de la route reçoivent une compensation, même si le responsable de l’accident n’a pas les moyens de payer.

Assurance décès

L’assurance décès est un contrat garantissant le versement d’un capital aux bénéficiaires désignés en cas de décès de l’assuré. Cette assurance permet de garantir une sécurité financière pour les proches, couvrant les frais funéraires et apportant un soutien pour financer les dépenses courantes. 

Que ce soit pour souscrire à une mutuelle, à une assurance-vie ou à une assurance automobile, vous pouvez utiliser un comparateur d’assurance pour comparer les couvertures et les tarifs des assureurs.

Quels sont les avantages des produits d’assurance ?

Pour les particuliers, il s’agit de sécuriser leur quotidien, en protégeant leur famille, leur domicile, leur santé et leur patrimoine contre les événements imprévisibles (accidents, maladies, sinistres). 

Pour les professionnels, les assurances sont tout autant vitales. Elles permettent de sécuriser l’activité en couvrant une multitude de risques qui pourraient compromettre la pérennité de l’entreprise (dommages matériels, litiges, interruptions d’activité, responsabilité civile…). En souscrivant à la bonne offre d’assurance, les entreprises protègent leurs actifs et leur activité.

Les produits d’assurance permettent de réduire l’impact des pertes financières sur les individus et les familles. Savoir que l’on est protégé contre divers aléas de la vie permet de vivre plus sereinement.

🧠 À retenir : L’assurance santé peut couvrir des frais médicaux élevés en cas d’accident ou de maladie grave, tandis qu’une assurance habitation peut aider à reconstruire une maison après un incendie. Sans assurance, il peut être compliqué de faire face à ces événements. 

Comment choisir les meilleurs produits d’assurance ?

Voici les 5 conseils pour choisir au mieux vos produits d’assurance :

1. Analyser quels sont vos besoins

Faites un point sur les aléas auxquels vous êtes le plus exposé et choisissez des produits qui couvriront spécifiquement ces derniers. Par exemple, si vous avez une famille, une assurance vie et une assurance santé complètes peuvent être prioritaires. Si vous êtes propriétaire d’un véhicule, une assurance automobile (obligatoire) est nécessaire, mais en fonction de vos besoins vous pouvez étendre les garanties auxquelles vous souscrivez.   

2. Comparer les offres

Consultez plusieurs assureurs pour comparer les garanties, les exclusions et les tarifs. Vous pouvez utiliser des comparateurs en ligne et demander des devis détaillés pour comprendre les différences de couvertures entre les offres. Prenez en considération que les prix et les couvertures peuvent varier considérablement d’un assureur à l’autre ! 

3. Vérifier la réputation de l'assureur

Optez pour des compagnies d’assurance reconnues pour leur fiabilité et leur service client. Lisez les avis en ligne et demandez des recommandations à votre entourage. Une assureur avec une bonne réputation est plus susceptible de fournir un service efficace en cas de sinistre.

4. Lire les termes et les conditions du contrat

Assurez-vous de bien comprendre les conditions du contrat, y compris les exclusions et les franchises. Cela peut vous éviter bien des surprises au moment de faire une réclamation. N’hésitez pas à demander des conseils à un expert en assurance, qui pourra vous guider pour identifier les produits les plus adaptés à vos besoins.

En conclusion...

Il ne faut pas voir les produits d’assurance comme une dépense supplémentaire inutile. Les produits d’assurance sont des investissements pour votre sécurité et votre stabilité. En choisissant les bons produits d’assurance, vous vous protégez contre les événements imprévisibles.

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Tout savoir sur le Plan d’épargne logement (PEL)

plan d'épargne logement

Tout savoir sur le Plan d’épargne logement (PEL)

D’après le rapport annuel 2023 de la Banque de France, présenté au Sénat en juillet 2024, 9,9 millions de PEL étaient ouverts, marquant une baisse de 5,1 points de pourcentage par rapport à 2016. Malgré cette diminution, le Plan d’épargne logement (PEL) continue de susciter l’intérêt des Français. Ce produit d’épargne à moyen terme demeure une solution privilégiée pour financer un projet immobilier, sous réserve du respect de certaines conditions.

plan d'épargne logement
Les avantages et inconvénients du Plan d'épargne logement (PEL)

Qu’est-ce qu’un PEL ?

Le plan d’épargne logement est un produit d’épargne réglementé en France, pensé pour encourager les épargnants à constituer une épargne permettant de financer un projet immobilier. Le PEL est caractérisé par un taux d’intérêt fixe, garanti pendant la durée de l’épargne, de 4 ans minimum et 15 ans maximum. Au terme du PEL, le plan est transformé en compte épargne ordinaire. Ce taux d’intérêt est fixé à 2,25% en octobre 2024 pour les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2024. En janvier 2018, le PEL était associé à une prime d’État pour les contrats ouverts avant 2018, mais cette prime n’est plus attribuée pour les nouveaux plans. Ce produit d’épargne est souvent choisi pour sa stabilité et ses avantages en matière de projet et de financement immobilier.

  • Taux d’intérêt en 2024 : Le taux de 2,25% est celui applicable aux nouveaux PEL ouverts à partir du 1er janvier 2024. Ce taux peut varier selon la date d’ouverture du PEL.
  • Fin de la prime d’État : La prime d’État, qui était un avantage supplémentaire pour les détenteurs de PEL, a été supprimée pour les contrats ouverts à partir de janvier 2018.

Les avantages du Plan d’épargne logement (PEL)

Le Plan d’épargne logement (PEL) est souvent considéré comme étant le meilleur choix pour ceux qui souhaitent investir dans un projet immobilier à moyen ou long terme. Ses multiples avantages séduisent de nombreux épargnants : 

1. Taux d'intérêt garanti

Le principal attrait du PEL réside dans la stabilité qu’il offre grâce à son taux d’intérêt fixe. Contrairement à d’autres produits d’épargne, comme le Livret A, où les taux peuvent fluctuer en fonction du contexte économique, le PEL garantit un rendement constant tout au long de la période d’épargne.

Le Livret A est connu pour ses taux d’intérêt qui sont révisés régulièrement par les pouvoirs publics, en fonction de l’inflation et des taux directeurs de la Banque centrale européenne. Ces ajustements peuvent entraîner des augmentations ou des baisses du taux, rendant le rendement moins prévisible.

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2. Prêt immobilier à taux préférentiel

Un des grands avantages du PEL est la possibilité d’accéder à un prêt immobilier à tarif préférentiel. Ce prêt, dont les conditions sont fixées lors de l’ouverture du PEL, peut être utilisé pour l’achat d’une résidence principale ou pour des travaux de rénovation. Le taux avantageux permet de réaliser des économies considérables sur le coût total du crédit, ce qui rend le financement de projets immobiliers plus accessible. 

3. Exonération fiscale

Les avantages fiscaux sont un autre point fort du PEL. En effet, les intérêts générés sont exonérés d’impôt jusqu’à la 12e année du plan. Cette exonération permet aux épargnants de bénéficier d’un rendement net amélioré, ce qui est particulièrement intéressant pour les contribuables se situant dans des tranches d’imposition élevées. Cette disposition favorise l’accumulation de capital sur une longue période sans l’impact direct de la fiscalité. 

Cependant, quelques nuances sont à prendre en compte :

  • Prélèvements sociaux : Même si les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu, ils restent soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS).
  • Après la 12e année : À partir de la 13e année, les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu.

4. Flexibilité de transfert

Le PEL vous offre la possibilité de transférer le plan d’épargne d’une banque à une autre sans pour autant perdre les avantages acquis. Cette flexibilité est particulièrement utile si vous déménagez ou décidez de changer de banque pour une tierce raison. Elle permet aux épargnants de conserver les bénéfices de leur PEL tout en adaptant leur gestion bancaire à leurs besoins et préférences.

Les inconvénients du Plan d’épargne logement (PEL)

Malgré ses nombreux avantages, le plan d’épargne logement présente aussi des inconvénients notables qu’il faut considérer avant de s’engager. Ces limitations peuvent influencer la décision d’opter pour un PEL en fonction de vos objectifs d’épargne et de vos besoins. 

1. Plafonnement des versements

Le plafond des versements du PEL est fixé à 61 200 euros. Suite à l’ajout des intérêts, le solde du PEL peut dépasser ce plafond. Par définition, une fois ce plafond atteint, il n’est plus possible d’effectuer de nouveaux versements, ce qui limite la capacité d’accumuler davantage de capital sur ce plan. 

Cette limitation peut être un obstacle pour les épargnants qui souhaitent placer des sommes plus importantes. Ils seront contraints de devoir envisager d’autres solutions d’épargne pour faire fluctuer leur argent.

2. Rendement relativement faible

Bien que le PEL offre un taux d’intérêt fixe, celui-ci est relativement faible comparé à d’autres produits d’épargne ou d’investissement. Les épargnants recherchant des rendements plus élevés peuvent trouver le PEL moins attractif que les livrets d’épargne réglementés comme le LDDS ou le LEP, qui peuvent offrir des taux d’intérêt plus attractifs en fonction des conditions d’éligibilité, surtout en période de hausse des taux d’intérêt ou de performances plus élevées des marchés financiers.

3. Durée minimale d’épargne

Le PEL exige une durée minimale d’épargne de 4 ans pour pouvoir bénéficier du prêt immobilier à taux préférentiel. Si des fonds sont retirés avant cette période, le plan est clôturé et les avantages sont perdus. Cette contrainte peut être un inconvénient de taille pour ceux qui pourraient avoir besoin de leurs fonds plus tôt que prévu.

4. Fermeture automatique du PEL au bout de 15 ans

Après 15 ans, le PEL est automatiquement transformé en compte épargne ordinaire. À ce stade, il n’est plus possible d’alimenter le compte ni de bénéficier des avantages du PEL. Cette limitation peut être un frein pour les personnes ayant des projets à plus long terme.

5. Taux d’intérêt fixe

La stabilité du taux d’intérêt peut également être un inconvénient si les taux du marché augmentent. Le rendement du PEL reste constant même si les taux de marché deviennent plus élevés, ce qui peut rendre ce produit moins compétitif par rapport à d’autres options d’investissement plus flexibles.

🧠 À retenir : Le plan d’épargne logement est encadré par des dispositions législatives spécifiques, telles que la loi n° 78-12 du 4 janvier 1978 relative à la protection des épargnants. Cette loi et ses amendements régulent les modalités de fonctionnement des PEL et les droits des épargnants. Par exemple, la loi de finances pour 2018 a modifié les conditions relatives à la prime d’État, supprimant cette prime pour les PEL ouverts après le 1er janvier 2018. Ces changements montrent que les régulations peuvent évoluer et affecter les avantages associés au PEL. 

En conclusion...

Le plan d’épargne logement (PEL) demeure une option d’épargne intéressante pour ceux qui souhaitent financer un projet immobilier tout en bénéficiant d’un taux d’intérêt garanti et d’un prêt à conditions avantageuses. Cependant, comme tout produit d’épargne, il présente à la fois des avantages et des inconvénients : si vous privilégiez la sécurité et la prévisibilité de votre épargne, le PEL peut être une solution adaptée. En revanche, pour des rendements plus élevés ou une plus grande flexibilité, il peut être judicieux d’explorer d’autres options d’épargne. N’hésitez pas à consulter un votre conseiller bancaire pour être guidé sur le meilleur plan d’épargne possible selon vos objectifs. 

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Auteur : Ludivine G. – Certifié par : Lindsey D.

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Lindsey dirige l'équipe marketing et communication de Bye Créances. Avec une vaste expérience en stratégie marketing, elle développe des initiatives innovantes pour accroître la notoriété de la marque dans le secteur du recouvrement.

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Ludivine met en place la stratégie marketing et communication de Bye Créances. Spécialiste en marketing digital, elle met son expertise au service du secteur du recouvrement pour renforcer la visibilité de l'entreprise et optimiser les campagnes.
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Crédit à la consommation : 7 erreurs à éviter !

crédit à la consommation

Crédit à la consommation : 7 erreurs à éviter !

Le crédit à la consommation se voit comme une solution rapide pour financer un projet personnel : l’achat d’une voiture, d’un ordinateur, des travaux dans votre logement ou encore un appui pour faire face à une difficulté financière passagère. Toutefois, le crédit à la consommation présente plusieurs risques si mal géré. Voici les 7 erreurs les plus fréquentes à ne pas commettre pour éviter de vous plonger dans une situation financière difficile.

crédit à la consommation
Les risques du crédit à la consommation

1. Sous-estimer sa capacité de remboursement

La première erreur (et la plus courante) est de s’engager dans un crédit à la consommation sans avoir évalué correctement ses capacités de remboursement. Avant de signer, vérifiez votre capacité financière pour être certain d’être capable de rembourser les mensualités.

La mention légale “Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager” n’est pas qu’une formalité, c’est un rappel pour vous éviter une situation de surendettement.

🧠 Outil gratuit : Téléchargez notre tableau de gestion de budget pour vérifier votre capacité de remboursement !

2. Ne pas comparer les différentes offres de crédit à la consommation

Beaucoup de consommateurs acceptent la première offre qui est proposée, sans comparer les conditions. Les taux d’intérêt peuvent varier d’un organisme à un autre, et peuvent parfois atteindre des niveaux proches du taux d’usure, avoisinant 22%. Lisez soigneusement les informations précontractuelles fournies par le prêteur. Ne soyez pas pressé de signer, vous êtes en droit de comparer les offres.

Définition du taux d'usure

Le taux d’usure représente le taux d’intérêt maximal légal qu’un organisme bancaire est autorisé à appliquer lorsqu’ils vous accordent un prêt. 

⚖️ Rappel juridique : Article L312-12 du code de la consommation – Préalablement à la conclusion du contrat de crédit, le prêteur ou l’intermédiaire de crédit fournit à l’emprunteur, sous forme d’une fiche d’informations, sur support papier ou sur un autre support durable, les informations nécessaires à la comparaison de différentes offres et permettant à l’emprunteur, compte tenu de ses préférences, d’appréhender clairement l’étendue de son engagement.

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3. Ignorer la distinction entre prêt amortissable et renouvelable

Il existe plusieurs formes de crédit à la consommation : prêt amortissable, renouvelable, ou encore découvert bancaire. Un prêt amortissable implique des mensualités fixes jusqu’à la fin du remboursement, tandis que le crédit renouvelable (souvent associé à une carte de fidélité) est plus flexible mais peut très rapidement entraîner une spirale de dettes. Choisissez la forme de crédit en fonction de vos besoins, de vos habitudes de consommation et surtout de votre capacité de financement

4. Tomber dans le piège des "facilités de paiement" ou le paiement en plusieurs fois !

De nombreuses enseignes proposent des facilités de paiement, souvent en plusieurs fois sans frais. Ce type de crédit, bien que tentant , reste une forme de crédit à la consommation. Vous devez impérativement comprendre les conditions et les risques associés, notamment lorsque ces offres cachent en réalité une carte de crédit, associée à un crédit revolving avec des taux d’intérêt élevés. Soyez vigilant face aux publicités attractives !

5. S'endetter pour des achats non essentiels

Une autre erreur fréquente est d’utiliser un crédit à la consommation pour des dépenses impulsives, comme l’achat d’un nouveau téléphone (alors que le vôtre fonctionne parfaitement) ou d’un tapis flambant neuf (uniquement parce-que vous vous êtes lassé du vôtre). Avant de contracter un prêt, assurez-vous que la dépense est nécessaire et que vous ne pouvez pas attendre d’économiser pour cet achat. L’achat impulsif peut rapidement mener à une accumulation de dettes.

📌 Saviez-vous ? : Selon la Banque de France, en 2023, près de 37% des ménages français disposaient d’un crédit à la consommation. Bien que cela témoigne de la popularité de ce type de crédit, il faut veiller à l’utiliser avec prudence pour éviter de tomber dans le surendettement.

6. Oublier les exclusions légales du crédit à la consommation

Certains crédits ne relèvent pas du crédit à la consommation. Par exemple, les crédits destinés à financer des besoins professionnels, les crédits supérieurs à 75000 euros, ou ceux inférieurs à 200 euros ne sont pas considérés comme des crédits à la consommation. De même, les crédits immobiliers ne sont pas concernés, sauf dans certains cas très spécifiques définis par le code de la consommation (travaux dans un immeuble mixte par exemple).

7. Ne pas profiter du droit de rétractation

Le code de la consommation protège les emprunteurs avec un droit de rétractation de 14 jours après la signature du contrat de crédit. Cette période permet de revenir sur sa décision sans pénalité. Beaucoup de consommateurs oublient cette possibilité, alors qu’elle peut être utile pour prendre le temps de réfléchir après avoir signé un crédit sous pression.

🧠 À retenir : Attention au surendettement ! Bien que le crédit à la consommation puisse dépanner, il peut aussi aggraver une situation précaire s’il est mal géré. En effet, les taux d’intérêts élevés, couplés à des mensualités importantes, peuvent rendre difficile le remboursement des dettes. Téléchargez notre livre sur les 18 questions les plus fréquentes sur le surendettement des particuliers.

En conclusion...

Le crédit à la consommation doit être utilisé de manière responsable car il peut rapidement aggraver une situation financière déjà fragile. Soyez prudent, informez-vous et évitez les pièges pour profiter sereinement du crédit à la consommation.

Sources :

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